La fenêtre du taxi ouverte, le vent créé par la vitesse dans mes cheveux, le soleil tapant sur mon visage, j'avais peine à croire que je me trouvais à Hawaï. C'était une destination féérique et je n'aurais pu rêver mieux comme destination de vacances. Kévin m'avait agréablement surprise. Eh oui, la fin de saison avait sonné et il avait décidé de nous emmener en vacances. Je n'avais pas eu le choix de la destination, il avait souhaité me faire la surprise du voyage. Au final, il fallait avouer que j'étais heureuse de ne pas avoir pris la décision avec lui. Je pense que je n'aurais jamais pensé à venir ici, bien que mon petit ami soit originaire de cet État. Kévin avait donc garder le secret jusqu'à l'aéroport, enfin il m'avait juste dit qu'aucun pull ne serait nécessaire où nous irions, juste le strict minimum était nécessaire.

Ma joie de découvrir alors notre destination avant d'embarquer avait totalement surpasser les onze heures d'attente ! Pendant toute la durée de vol, j'avais été excitée à l'idée de passer des vacances avec lui. C'était chez lui, là d'où il venait et jamais je ne me lasserais de découvrir de nouvelles choses sur son passé, sur sa vie, sur lui. Je n'avais pas cessé de le remercier. Cela me faisait plaisir qu'il m'emmène là-bas, d'autant qu'il agit sous sa propre initiative. Je n'avais cessé de l'embrasser, de me serrer contre lui en posant ma tête sur son épaule. J'étais heureuse d'être dans cet avion avec lui à mes côtés. Depuis notre rencontre, mon amour pour lui ne faisait que grandir à chaque instant. Cette fin de saison, ces longues vacances seraient une nouvelle expérience pour nous et la partager avec Kévin ne faisait qu'augmenter mon bonheur. Je me voyais avec lui, je voyais ma vie avec lui. Il était ce dont j'avais de plus cher, je l'aimais.

Durant toute la durée de l'atterrissage, j'avais fixé l'extérieur à travers le hublot. Le soleil rayonnait, la journée commençait sur HawaÏ. À peine sortie, je sentais déjà l'odeur de la mer, je m'imaginais ce sable fin, l'eau turquoise, la chaleur. C'était paradisiaque ! Même l'aéroport d'Honolulu sentait bon les vacances. J'étais émerveillée, mes yeux pétillaient de joie, un radieux sourire s'étirait sur mon visage. Je regardais partout autour de moi. Après avoir récupéré nos bagages, nous sortîmes du terminal et prîmes un taxi. Kévin avait tout prévu et je ne m'en inquiétais pas. Nous allions faire les choses simples, nous allions passer de bonnes vacances, et surtout, nous pourrions nous retrouver un peu plus seuls. Pas d'entraînement, pas de contrainte pour le travail. Peut-être irait-il rendre visite à de la famille mais cela m'importait peu, ce ne serait pas un fardeau. Bien au contraire ! Montant à l'arrière du taxi, Kévin donna les indications au chauffeur. J'ouvris ma fenêtre alors que nous commencions à rouler. Regardant à l'extérieur, j'appréciais cette ville, bien qu'elle soit très ressemblante aux grandes villes américaines. Cependant, il y avait une différence considérable : nous étions à Hawaï. Tournant ma tête vers Kévin, je glissais mes doigts dans les siens, me rapprochant de lui. Déposant un tendre baiser sur ses lèvres, je lui soufflais « Merci ».

La saison était enfin terminée, nous n'avions pas gagné le superbowl. Nous avions chuté lors de la finale de conférence Est face à l'autre équipe de New-York, les Jets. Et pourtant j'avais fais un parcours incroyable, j'étais devenu titulaire de l'équipe numéro une au poste de Quart-arrière. J'étais devenu le Quaterback de toute une ville, de toute une foule qui a chaque match avait scandé mon nom. J'entendais encore des milliers de personnes pour la première fois hurler le surnom "El Kayo".. On ne s'imagine jamais quel effet ça peut faire tant qu'on y fait pas face. Aujourd'hui, c'était derrière moi, la saison était terminée et j'étais dans l'avion à côté de ma petite amie, depuis presque un an désormais, et je comptais avancer encore. Mon amour grandissant, c'était ma meilleure amie, ma confidente, ma famille, mon présent, mon avenir et ça n'était qu'un début encore. Je me trouvais à ses côtés, mains dans la mains, l'embrassant de temps à autres durant le voyage, prenant toutefois le temps de nous reposer. Une fois à Honolulu, sur la terre ferme, nous récupérions nos affaires, je mettais des lunettes de soleil, des carrera noires. J'étais connu à Hawaï, j'avais passé toute mon enfance et mon adolescence ici quasiment, j'avais réalisé les quatre-cents coups... J'avais faillit ne jamais toucher ou même entrevoir la vie que je menais actuellement, je n'aurais jamais rencontré cette créature vivante à mes côtés. Main dans la main, nous montions dans le premier taxi.

Nous traversions Honolulu en direction de Pearl Harbor, le paysage était magnifique, Honolulu était magnifique et pour compléter ce sublime tableau, Lou vint m'embrasser en me remerciant. Un baiser que je fis durer et l’amenais à devenir un baiser tendre et langoureux. Je portais un débardeur blanc ainsi qu'un jean délavé retombant sur des chaussures également blanches. Le taxi roulait à vitesse moyenne, et nous nous arrêtions devant une villa luxueuse de Pearl Harbor, face à la mer, piscine rien que pour nous deux. On était au paradis...

Voilà, mon cœur... C'est chez nous, je l'ai acheté... Quand on voudra venir ici, on saura où se loger... Viens voir tout ce que possède cette maison, c'est incroyable.

Devant, une immense allée avec une grande fontaine servant comme d'un rond point pour les voitures, il y avait d'ailleurs deux garages juste à côté, je sortais les clés de ma sacoche en bandoulière que j'avais sorti de la valise. Le chauffeur de taxi avait descendu tous les bagages, je donnais à Lou les clés pour qu'elle aille ouvrir la porte pendant que je soulevais nos quelques bagages. L'intérieur était juste fabuleux, je laissais les valises à l'entrée, refermant la porte puis, prenant la main de mon âme sœur, je l'emmenais à l'extérieur, lui demandant de fermer les yeux. Face à la baie vitrée, je l'ouvrais délicatement et nous avions une vue sur la mère avec piscine, tout ce dont nous pouvions rêver. Et alors je lui demandais d'ouvrir les yeux, je voyais déjà son sourire bouche bée, et ses yeux pétillants à la vue de ce décor. Je me plaçais derrière elle, l'enlaçais à la taille posant mes mains l'une sur l'autre légèrement au dessus de son entrejambe. J'embrassais sa joue amoureusement et lui susurrais:

Voilà notre chez nous, regardes...

Je la laissais dehors tandis que je montais à l'étage en lui demandant coquinement de monter. Je pris les valises à l'entrée et montais les marches de bois une par une pour arriver à la suite qu'on avait là haut. L'étage était coupé en deux, au fond notre chambre luxueuse avec une penderie phénoménale, un lit gigantesque, une terrasse avec jacuzzi, table, chaises longues et puis une salle de bain gigantesque derrière le mur de la tête de lit. C'était juste incroyable... Lou arrivant, je l'entrainais avec moi sur le lit en me laissant tomber. Je l'embrassais amoureusement, tellement heureux d'être loin de New-York, du sport, des journalistes, des paparazzis.. Il n'y avait plus que elle, moi et ma terre natale. La chaleur commençait à monter et j'arrêtais tout aussitôt l'instant en lui susurrant à l'oreille, alors que ma main glissait sous son haut pour finir au dessus de sa petite culotte.

Les bêtises c'est plus tard mademoiselle.

Lui dis-je en stoppant tout et en me relevant, puis enlevant mon débardeur je lui demandais:

Que veux-tu faire pour commencer?


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Vue du jardin vers la maison:
http://www.unusualvillarentals.com/hawaii/coconutdreams/images/1.jpg

Vue du jardin vers la mer:
http://www.caribbeanway.com/photos/photo-gallery/109863/Maui-TurtleBeach-%2820%29.jpg

Vue de la chambre, sur le seuil de la porte:
http://blimi.eu/wp-content/uploads/2011/02/Luxe-Chambre-a-coucher-interieur.jpg

Après une vingtaine de minutes passées dans le taxi à rejoindre notre destination finale, Kévin et moi arrivâmes devant une villa extrêmement luxueuse. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. C'était immense, magnifique... Et rien qu'à nous ! Il n'avait pas fait les choses à moitié et c'était magnifique, voire même magique ! Je pensais rêver. J'avais l'impression de vivre un rêve éveillée. Il l'avait acheté pour nous, c'était pure folie mais l'intention était vraiment très touchante. À la vue de l'espace qui nous appartenait, je me sentais bien, j'avais même presque envie de dire que je m'imaginais bien vivre ici. Faire ma vie, fonder une famille. Je n'avais que vingt-quatre ans, beaucoup de jeunes femmes de mon âge se cherchaient encore ou du moins cherchaient leur vie... Moi, je l'avais trouvée ! J'étais la plus heureuse, la plus comblée et jamais je ne pourrais lui rendre ce genre de choses. En un rien de temps, il m'offrait un voyage et une maison magnifique. Je n'allais pas refuser mais arriverais-je à le rendre aussi heureux que moi en cet instant ?

Me passant les clés, il me demanda d'aller ouvrir la porte pendant qu'il remerciait le taxi et prenait nos affaires. Émerveillée, je montais avec prudence les marches du perron, aussi bien pour ne pas trébucher mais aussi parce que je ne perdais pas une seule miette de chaque détail de ce qui m'entourait. Ouvrant délicatement la porte, je tombais sur une décoration intérieure magnifique. C'était splendide et j'en avais le souffle coupé. Kévin me rejoint quelques secondes plus tard et posa les valises dans l'entrée. Me prenant par la main, il me demanda de fermer les yeux et m'entraina à travers la maison. Ouvrant une baie vitrée, il me fit sortir. Je pus alors ouvrir les yeux et le paysage qui s'offrit à moi me prit de court. Il n'y avait aucun mot pour décrire l'intensité de cette beauté. J'en étais presque émue mais surtout surprise. Encore sous l'effet du choc, je ne sentis à peine mon petit ami se glisser derrière moi, les mains sur mon bas ventre. Ce ne fut que lorsqu'il me murmura quelques mots à l'oreille que je redescendis sur Terre. Bouche bée, je ne pus cependant lui répondre. Je me comptais de fixer cette mer, d'un bleu aussi pur que celui du ciel. Cette beauté était transcendante.

Me lâchant, il m'invita à monter. Ne pouvant me décoller de cette vue, il me devança et monta le premier. Je le suivis quelques minutes après. Encore sous l'effet de cette merveille surprise, j'atteignis notre chambre dans un silence révélateur de mon étonnement. L'intérieur et notamment l'étage était aussi magnifique que le cadre extérieur. Je n'avais rien vu d'aussi beau, et surtout d'aussi magique. La magie d'Hawaï devait certainement influencé grandement mon jugement mais j'étais aux anges. Mon chéri m'entraîna alors sur le lit, notre lit. Il commença à m'embrasser langoureusement et je lui rendais chacun de ses baisers. Finalement quand nos caresses commencèrent à être plus appuyées, il nous stoppa net dans notre élan. Ne comprenant pas tout de suite ses intentions, sa petite phrase malicieuse me laissait un bon aperçu de la fin du programme et m'arracha un petit rire. Se relevant et retirant son haut, il me questionna sur mes envies. Il y avait tellement de choses à faire ici, tellement de choses que je voulais voir... Mais en attendant, il faisait extrêmement chaud et ce paysage marin m'avait donné envie ! Me mettant debout, je me dirigeais le sourire aux lèvres jusqu'à ma valise. L'ouvrant, je sortis le premier vêtement bien mis en évidence : mon bikini ! « Direction la plage ! » dis-je avec beaucoup d'enthousiasme.

J'aurais bien pu me changer devant lui dans la chambre mais il voulait attendre pour "les bêtises", eh bien soit, j'allais donc me changer dans la salle de bain. Une fois enfilé et cheveux relevés en queue de cheval, je revins près du lit où Kévin m'attendait, assis. Me penchant pour lui donner un doux baiser, je lui attrapais la main et en un sourire, je l'emmenais à l'extérieur. Passant par l'arrière de la maison, nous franchîmes la clôture et arrivâmes directement dans le sable. Celui-ci extrêmement chaud, j'avais l'impression de me brûler les pieds. Lâchant la main de mon petit ami, je me mis à courir en direction de l'eau. L'eau était bonne, j'y rentrai avec aisance. Une fois mouillée de la tête aux pieds, je vis que Kévin ne m'avait pas suivi aussi vite. Les pieds à peine dans l'eau, il m'observait. Lui offrant un large sourire, je lui dis « Allez, viens me rejoindre » en lui faisant un petit geste de la main pour qu'il vienne à mes côtés. « Tu vas pas faire ta poule mouillée ! Il fait super bon ici... » lui lançai-je alors, moqueuse. J'avais envie de m'amuser, de profiter du temps passé avec lui, de ces vacances en amoureux. Je voulais que tout soit parfait pour nous, pour lui. Je voulais que nous nous rappelions de nos premières vacances toute notre vie. Je voulais que ce soit magique et inoubliable !

Il se dépêcha alors de venir à ma hauteur. Sourire malicieux au coin de lèvres, je ne savais pas ce qu'il mijotait mais je savais que ma phrase avait fait mouche. J'aimais le taquiner parfois, j'aimais m'amuser avec lui de temps à autre, lorsque nous oubliions d'être sérieux. Ainsi le devançant quelle que fut son idée, je lui l'éclaboussais gentiment. Nous étions majeurs et vaccinés mais ça nous empêchait pas d'être de vrais gamins quand l'occasion s'y prêtait. Cherchant à me déstabiliser pour me faire couler, je me débattais. Cependant, il réussit bien son coup... Il faut dire, il avait plus de force ! Ressortant la tête de l'eau, on se mit à rire tandis que nous continuions de nous amuser. Finalement, arrivant derrière lui, je sautai sur son dos. Mes jambes entourant sa taille et mes bras autour de son coup, je lui susurrais à l'oreille « Tu es mon prisonnier ! ». Je savais bien que c'était purement illusoire comme idée, comme si un si grand footballeur pouvait être le prisonnier d'une jeune femme comme moi ! Me faisant lâcher prise, il se retourna et m'enlaça par la taille. Calmant nos pulsions infantiles, je le regardai tendrement et posément. Fixant son regard, je passai une de mes mains sur sa joue avant de venir entourer sa nuque de mes bras. Me mettant sur la pointe des pieds, je vins lentement, très lentement l'embrasser langoureusement. Faisant descendre mes mains le long de son dos musclé, je vins passer l'une d'entre elle sous son bas et vint lui caresser ses fesses. « Au diable tes idées d'abstinence ! » lui dis-je droit dans les yeux, le regard pétillant, avant de l'embrasser langoureusement à nouveau et de venir me coller tout contre lui.

La différence de température entre l'eau et l'air était conséquente. Et l'eau refroidissait mon corps dès que je rentrais en contact. Puis je regardais Lou partir vers l'horizon puis se retourner à quelques mètres alors que j'avais les mains dans les poches du short Hawaïen noir avec des motifs de fleurs blanches. Elle me demandait de venir, me taquinant un peu. Je sortais les mains des poches et me mis à courir dans l'eau, faisant passer mes jambes au dessus des vagues pour ne pas être ralentit dans ma course. J'essayais de la plaquer comme au football tout en restant doux et amoureux, mais elle arrivait à filer entre mes mailles. Ce jeu dura deux trois minutes, puis je réussissais à l'attraper et à l'attirer sous l'eau. Celle-ci nous arrivait désormais au nombril, on pouvait sentir le sable sans imperfection sous nos pieds dans l'eau turquoise. Revenant à la surface en rigolant, je la sentis m’agripper au niveau du cou, sautant sur mon dos. J'écartais ses bras pour me libérer tout en rigolant de sa remarque. Je la mettais face à moi, presque collée à moi même.. Puis le moment d'amusement devint sérieux, pleins de sentiments et d'envies... Elle passait ses mains dans mon dos, puis celles-ci se dérobèrent jusque dans mon short, caressant délicatement mon postérieur.

Elle vint m'embrasser le plus langoureusement qu'il soit, se rapprochant encore un peu plus de moi, mêlant nos chaleurs corporelles. Elle se collait complètement à moi, sur la pointe des pieds. Elle me susurrait entre deux baisers qu'elle voulait que j'oublie mes idées d'abstinences. Le désir l'avait submergé et je dois avouer qu'elle ne m'aidait pas à lutter contre cette envie. Je plaçais mes mains sur ses fesses puis la soulevais, sentant ses jambes enlacer ma taille. On continuait de s'embrasser alors que je la portais l'emmenant vers la rive, une fois sur le sable, je la déposais sur le transat orange puis m'allongeais presque sur elle. L'embrassant dans le cou, mes mains glissaient sur son corps jusqu'à caresser ses endroits les plus intimes. Je stoppais mes baisers puis la regardais droit dans les yeux, notre souffle haletant, je lui demandais amoureusement:

Tu veux qu'on fasse ça ici, ou qu'on monte là-haut...

Puis je caressais ses cheveux, ma main glissant sur sa joue, mon pouce passant sur ses lèvres, je l'embrassais de nouveau. Sentant toujours mon cœur battre aussi rapidement, et le sien battant tout aussi fort par dessus le mien. Elle avait tout autant envie que moi...

Me portant, Kévin m'emmena en dehors de l'eau. La baignade avait été plutôt rapide mais je m'en fichais un peu à vrai dire ! L'enlaçant ainsi, je n'avais qu'une envie, j'avais envie de lui. Arrivant sur notre terrasse faisant face à la mer, il me déposa lentement sur la chaise longue. S'allongeant sur moi, j'aimais sentir son corps contre le mien. Lui offrant mon cou, ses mains se baladèrent sur mon corps. Frôlant, caressant mes parties les plus intimes je sentais le désir grandir en moins. Il savait s'y prendre, j'aimais me laisser aller à lui. Stoppant nos baisers, il me fixa un moment et me posa la question fatidique. Regardant autour de moi, je savais que nous étions seuls. Notre villa était la plus reculée de tous les environs, et la plage qui nous faisait face était un peu comme notre plage privée. Nous étions parfaitement seuls dans notre intimité. Or le désir auquel je succombais se faisait bien trop présent pour être repoussé de quelques minutes encore. Je le voulais lui, ici et maintenant. « Commençons ici... » dis-je en un souffle, laissant entendre plusieurs autres possibilités pour la suite. Sur ces mots, il me caressa les cheveux et repris de m'embrasser. Mon rythme cardiaque augmentait à une vitesse folle et je sentais que mon petit ami s'emballait lui également.

Faisant glisser mes mains dans son dos, je vins y déposer une légère pression pour l'obliger à venir coller son bassin contre le mien. Je sentais sa chaleur corporelle contre la mien, son parfum se mêler au mien, j'avais la tête qui tournait par ces vagues de plaisir affluant en moi. Commençant par caresser mes flancs, il se laissa aller sur tout mon corps tandis que je gardais ses lèvres prisonnières des miennes. Nos baisers gagnaient en intensité au fur et à mesure que le temps passait. Je venais par moment l'embrasser dans le creux de son cou, sur ses épaules, donnant par instant un coup de langue. Chaque contact avec sa peau était un pur délice. Je laissais mes mains se balader sur la totalité de son torse, de son dos, tandis qu’instinctivement, je remontais ma jambe jusqu'à sa taille dans une posture plutôt sensuelle. M'attrapant vivement la cuisse, je passais mes mains sous son short. Caressant ses fesses, je m'amusais ensuite avec le haut de son vêtement, le laissant d'abord imaginer que j'allais l'enlever. Puis au bout de quelques instants, je le lui fis retirer. Nu, je me retrouvais la seule avec encore mon bikini. C'est alors qu'il lâcha mes lèvres et vint descendre le long de mon corps. Cependant, avant qu'il n'ait atteint mon intimité, je le fis remonter vers mon visage.

D'un coup de rein, je l'obligeais à se retourner. Position inversée, je me retrouvais à califourchon sur lui. Me baissant, je vins l'embrasser langoureusement à plusieurs reprises avant de quitter ses lèvres pour son cou. Descendant avec des coups de langues, j'arrivais lentement jusqu'à son sexe nu. Déposant quelques caresses d'abord, je vins ensuite déposer des baisers fugaces. Jouant avec les sensations, je sentais le plaisir le parcourir tout entier tandis que l'une de mes mains commençait un mouvement de va-et-vient sur sa verge. Après quelques instants, je vins placer délicatement son sexe dans ma bouche. Imitant de tendres mouvements de va-et-vient, je m'arrêtais parfois pour jouer avec ma langue, la faisant tourner. Finalement, après un long moment, je remontais lentement jusqu'à son visage continuant de caresser sa verge d'une main.

La position chavirait, je me retrouvais le dos collé à la chaise longue tandis qu'elle m'annonçait tout juste qu'elle voulait commencer nos ébats ici. Il y avait surement du monde en bateau ou en train de surfer qui pourrait nous surprendre, mais bien qu'on ait un accès à notre plage privé, nous repérer aurait été vraiment du hasard. Je sentais mon cœur s'emballait, ma tension monter nettement d'un cran, mon sang bouillonnait. Je sentis la raideur venir au fur et à mesure que Lou s'occupait de moi, je fermais les yeux et profitais de ce moment en caressant la douce chevelure de ma compagne, en redescendant parfois sur sa nuque. Le plaisir fût aussi intense que long, je rouvrais les yeux lorsqu'elle parcourait de nouveau mon corps mais pour regagner mes lèvres cette fois. Je l'embrassais amoureusement, caressant sa joue tandis qu'elle se retrouvait à califourchon sur moi. Je me redressais, mes mains dans son dos, sentant ma verge caressée par mon amie; Puis j'enlevais le haut de son bikini, me collant à sa poitrine pendant qu'elle me procurait toujours du plaisir, d'une façon lente et tendre. Je restais aussi amoureux avec elle que la première fois où je l'avais embrassé, la première fois où nous avions fait l'amour..

J'embrassais ses lèvres, ses mains remontaient dans mon dos pour enlacer ma nuque. Elle faisait des vas et viens avec son bassin pour caresser mutuellement nos deux intimités. Je sentais la chaleur se dégageait d'elle bien que la mienne était tout aussi importante, j'étais heureux de lui procurer en retour le même plaisir qu'elle me délivrait. Mes mains descendirent vers la dernière pièce de son bikini, puis je ralentissais le mouvement alors que j'allais ôter ce qui lui rester.

Viens... Montons là-haut !

Elle souriait, je déposais un baiser sur ses tendres lèvres puis nous nous relevions l'un après l'autre. Elle prit le haut de son bikini dans la main, je renfilais en deux trois mouvements le short Hawaïen puis la prenant par la main nous montions à l'étage. Je la guidais à travers ce dédale luxueux, puis une fois dans la chambre, je la laissais pénétrer à l'intérieur en premier puis refermais la porte. Une fois la porte close, je me retournais aussitôt pour la mettre face à moi, l'embrassant avec envie et amour tout en me dirigeant vers le lit. Je la laissais s'allonger, accompagnant sa descente pour m'installer sur elle. J'enlevais en me redressant quelques secondes mon short, et aussitôt j'enlevais sa culotte. J'embrassais son corps puis reprenais ses lèvres d'assaut, mes mains plaquaient les siennes au dessus de sa tête, au niveau des oreillers. Une main poursuivait le blocage, mes lèvres sur les siennes et l'autre main descendait très lentement vers son intimité, caressant avec amour et envie, presque même avec provocation. Puis après un long moment où je prenais soin d'elle à cent pour cent, faisant le maximum pour la combler. J’espérais provoquer un plaisir intense à ma jeune partenaire...

J'ai envie de toi...

J'étais au dessus d'elle, mon souffle haletant, mon visage à quelques centimètres du sien, bras tendus...

À califourchon, je continuais de le caresser tandis qu'il me retirait mon haut de bikini. Poitrine nue, collée à lui, je sentais mon désir plus grand que jamais en moi. Repassant mes mains dans son dos, je remontais mes mains pour enlacer sa nuque tandis que je lui offrais mon coup où il déposait de tendres baisers ponctués de coups de langue. Emplie d'un plaisir qui ne demandait qu'à sortir, j'entamais de lents va-et-vient avec mon bassin et nos deux intimités entrèrent dans une valse sensuelle. C'était plaisant, excitant, électrisant même. J'aimais nos échanges, j'aimais nos fantaisies, je l'aimais lui. Comme mon plaisir grandissante, mon amour pour lui n'avait cessé de s'accroître. Je me demandais bien quand cela allait atteindre son comble mais je n'étais pas pressée d'atteindre le sommet. Je voulais l'aimer pour toujours et comme jamais, jusqu'à ma mort. Il était mien pour la vie comme j'étais sienne. Et en ces instants précis, nous ne formions plus qu'un, en parfaite osmose.

Me proposant de rentrer, je ne m'y opposais pas. Me relevant, je repris mon haut et rentrai dans la villa à ses côtés. Pénétrant la première dans la chambre, je me retournais pour faire face à son dos alors qu'il refermait la porte derrière nous. Pour moi, ceci parut comme symbolique. En fermant cette porte, nous nous retrouvions dans notre bulle, dans notre intimité, seulement lui et moi existerions pendant ces si beaux instants. Nous refermions la porte aux perturbations, aux éventuels problèmes, à tout ce qui nous entourait. Nous serions seuls, nous serions les seuls à pouvoir jouir de ces instants ce bonheur à l'état pur.

M'embrassant avec une envie inchangée, je me sentais chavirer alors qu'il me conduisait lentement vers le lit. Accompagnant ma descente, il vint se placer sur moi. Sans plus d'attente, il retira son short à nouveau ainsi que mon bas de bikini. Plaquant alors mes mains au-dessus de ma tête, je me retrouvais totalement sous son emprise. Je me laissais faire, je me livrais totalement à lui. Il couvrait mes lèvres d'une multitude de baisers tandis qu'une de ses mains descendait vers mon intimité. Bien que d'une délicatesse remarquable, je le sentais provocateur dans ses caresses. Audace, voilà ce qui me vint alors à l'esprit. Peut-être avions-nous besoin de nous montrer audacieux à ce moment. Le souffle court de part ses intentions à mon égard, je vis alors son visage posté à une infime distance du mien tandis qu'il me faisait part de ses envies. Gardant la position et le fixant avec des yeux brillants, j'écartais alors les cuisses. Signal de départ, je le conviais à s'insérer en moi. Alors, de la façon la plus douce, je sentis son sexe raidi me pénétrer.

Courbant l'échine sous cette explosion de sensations, les va-et-vient commencèrent. Capturant ses lèvres, je libérais une de mes mains pour venir caresser sa joue et venir agripper à nuque. Les pénétrations se faisaient avec aisance me faisant tendre subtilement vers le point culminant. Le plaisir augmentait tangiblement. Mon coeur battait la chamade, ma respiration devenait plus forte, nos corps bougeaient en symbiose. Entourant sa taille de mes jambes, la vitesse et la facilité augmentèrent. Chacun de nos gestes nous procurait de nouvelles et fortes sensations. Mon extase était telle que j'en lâchais un gémissement. Fluidité. Douceur. Plaisir. Voilà les mots qui dictaient nos actes. Tout ceci était incomparable. Ma main libre quitta alors sa nuque, parcourant son échine, descendant jusque sur ses fesses que je commençais à malaxer. Cela faisait comme si je m'accrochais à lui pour ne pas perdre pied. Tant de choses me raccrochaient à lui, ses lèvres, ses caresses, le mouvement de son bassin mais tant de choses qui me faisait partir, comme une overdose de plaisir. Je voyais que nos ébats lui procuraient autant de sensations qu'à moi. Je sentais son corps s'embraser, sa respiration s'accélérer à l'instar de son rythme cardiaque. Savoir que j'avais aussi un tel pouvoir sur lui décuplait ma jouissance. Un tel partage n'avait pas de mot assez fort pour être qualifié. Il se vivait simplement, et Kévin en était l'incarnation pour moi.

C'était encore un de ces moments si privilégiés, si intenses en sentiments et en émotion. Il n'y avait qu'elle avec qui je voulais passer ces moments. J'aimais absolument tout chez elle, vraiment et sans exception. Je restais en elle quelques secondes avant de me retirer et de m'allonger sur le lit avec elle. Je la regardais et l'embrassais, continuant de caresser sa peau. Ma main caressa son visage du bout des doigts sans la lâcher du regard, sans ciller. Plongeant mon regard dans le sien, et ne voulant jamais en ressortir. Je souriais après lui avoir murmuré que je l'aimais, lui réservant un autre de mes baisers. Le bout de ma langue caressait également le bout de la sienne, transmettant toute notre passion l'un pour l'autre, notre amour, notre désir. Les secondes paraissaient des heures, et les heures paraissaient ne jamais finir.

Allons prendre notre douche mon cœur, on va aller faire un tour après.

Je l'embrassais lentement sur les lèvres et ce, avec énormément d'amour. Je ne l'attendais pas et allais de suite dans la gigantesque douche, on aurait pu y rentrer à quatre... J'allumais l'eau, puis réglais le mitigeur numérique sur une eau à 38 degrés Celsius. Les flux de vapeur et de liquide déposaient des gouttelettes jusqu'à ce que l'eau ruisselle complétement sur mon corps. J'avais encore aux côtes quelques ecchymoses, des bleus dus à cette saison. Je sentis la femme de ma vie se joindre à moi, ses mains contournèrent mon tronc pour ensuite caresser mon torse. Sa tête se posa entre mes omoplates. J'étais appuyé sur le mur avec un bras, ma tête rentrée vers mon torse, et mes pieds solidement fixés sur le sol de galets. Ce sol de douche était tellement génial, ça massait les pieds. Les yeux fermés j'attendais quelques longues minutes, puis j'attirais Lou à moi, relevant la tête et faisant face à elle. L'eau nous recouvrait, nos corps se collaient, nos lèvres se capturaient mutuellement. Il n'y avait rien de sexuel, juste des baisers qui exprimaient l'amour que je ne pouvais transmettre avec des mots. Ma main gauche sur sa joue, ma main droite sur sa hanche gauche, nous nous aimions...

Alors que nous allions nous laver, j'eus l'envie de frotter son corps avec mes mains mais j'avais totalement oublié le gel douche dans les valises. Je prenais une serviette l'enroulait autour de moi et marchait rapidement vers les bagages, laissant des traces de pas détrempées sur le sol. Je prenais dans le sac de Lou, moi je n'y aurais pas pensé, son gel douche et le mien. Je retournais hâtivement sous l'eau avec elle, je mettais une dose de son gel douche dans ma main. Puis la rejoignais totalement sous le rideau de pluie* la jeune femme nue, je commençais à frotter son corps sensuellement de partout. Je caressais avec davantage de sensualité les parties intimes telles que les fesses, ses seins, son bas ventre, son entre-jambe. D'ailleurs lorsque je caressais son corps avec son gel douche, les bras de Lou vinrent se lever et caresser ma nuque. L'excitation était toujours là, l'envie constamment présente, mais ces moments étaient tout autant plaisants. J'embrassais souvent son cou, sa nuque, ses épaules ou même le haut de sa poitrine en passant par dessus ces dernières. Lorsque je nettoyais son entre-jambe, le savon manqua mais pas l'envie de lui donner toujours et encore un peu plus de plaisir. Je caressais son intimité avec érotisme et beaucoup d'amour, elle pencha sa tête en arrière tandis que au fur et à mesure des caresses, je m'introduisais un peu plus en elle. Les vas et viens firent monter ma propre envie, mon sexe se durcissait, et celui ci frôlait son postérieur. Sa respiration augmenta un peu plus à chaque fois, notre excitation par la même occasion, puis se furent des gémissements qui commencèrent de nouveau à voir le jour. Elle avait les yeux fermés, s’accrochait au mur face à elle et à ma nuque de son autre main...

Tu ... en veux encore ... bébé?

Dis-je entre les brèves inspirations et les vas et viens. Je l'aimais et je ferais ce qu'elle voudrait que je fasse, je l'aimais et lui était totalement dévoué.

Je l'avais regardé partir vers la douche. Restée sur le lit, je fermais les yeux, l'écoutant allumer l'eau tandis que je me remémorais nos précédents instants. Après quelques longues secondes, je me levai et me dirigeai vers la douche. Elle était grande et superbe. Je connaissais le luxe grâce à l'appartement de Kévin à New York mais de tels agencements ne m'auraient jamais frôler l'esprit. J'étais stupéfaite. Cependant, mon attention ne resta pas si longtemps fixer sur la décoration de la pièce. Je faisais face à son dos, m'approchant je vins l'enlacer et poser ma tête dans son dos. J'aimais sentir sa peau contre la mienne. Que je sois dans ses bras ou qu'il soit dans les miens, je savais que c'était notre place à tous les deux. Près de lui, j'étais en sécurité. Je me sentais bien, moi-même. Aimer était une chose magnifique, mais savoir que l'on était aimé en retour était encore mieux que ça. On resta un moment ainsi avant qu'il se retourne pour me faire face. Collée tout contre lui, on s'embrassa de nouveau. J'aimais nos tendresses l'un envers l'autre. Ces moments étaient d'une pureté incomparables. Seul notre amour s'exprimait alors.

Allant chercher nos deux gels douche, il revint et commença à me savonner. Un peu comme une enfant, mais pas tant que ça... Cette enfant avait des envies de grand. À sentir ses mains passer sur mon corps en de caresses sensuelles, j'avais des envies, de grandes envies. Il savait jouer avec mon plaisir. Il savait le faire surgir, le contrôler, il en était le premier acteur. Répondant à ses caresses, je vins placer mes mains derrières sa nuque, l'enlaçant tendrement. Descendant sur mon entre-jambe, il sut manier mon désir d'une main de maître. S'introduisant en moi, l'érotisme dont il avait su faire part fit grimper mon rythme cardiaque d'un coup. Dans mon dos, je sentais que ces sensations lui procuraient autant de plaisir. Nos corps s'échauffait. L'eau ruisselant sur corps enlacés, électrisés, notre excitation personnelle se confondait avec celle de notre partenaire. Je fermais les yeux pour apprécier ce bien-être, accrochée au mur et à mon petit ami. Je n'aurais pu parler, mes gémissements traduisaient mes envies. J'étais bien, je savais lui montrer, il savait me faire partager cette sensation.

« Tu ... en veux encore ... bébé ? ». Sa respiration était haletante, traduisant son plaisir. Les va-et-vient s’intensifiaient et j'avais l'impression que je pouvais exploser à tout moment. Me retournant pour lui faire face, je l'embrassais langoureusement alors que je nous tirais jusqu'au mur. Je n'avais pas besoin de mots, mes gestes étaient assez éloquents. Collant mon dos sur la paroi, je continuais de l'embrasser, gardant ses lèvres prisonnières des miennes, tandis que l'une de mes mains descendait vers son sexe et qu' il s'appuyait d'une main contre le mur de la douche. Le caressant avec une envie immense, j'espérais bien décupler la sienne. Son ardeur redoubla et je compris que mes intentions n'avaient pas été vaines. Finalement, remontant ma jambe droite le long de sa cuisse, il vint la capturer de sa main libre. Descendant la seconde le long de mon autre flanc, il me tenait fermement. J'écartais alors un peu les jambes et, dans un geste calculé, Kévin me souleva à la hauteur de ses hanches. Plaquée contre le mur, je m'accrochais tandis qu'il me pénétra. Poussant avec ses hanches, les sensations obtenues étaient immédiates. Il était doux mais décidé. L'ardeur de nos échanges nous faisaient nous embraser, les sensations procurées étaient d'une jouissance absolues. Seules nos lèvres étaient libres. Je l'embrassais alors langoureusement, mais parfois je quittais ses lèvres pour venir poser les miennes sur son cou. Après quelques instants, voulant encore intensifier notre plaisir commun, je resserrais très légèrement mes cuisses. Provocant une certaine tension assez légère, je pouvais sentir que les frottements en étaient décuplés. Je fus alors parcourue d'une multitude de frissons d'une satisfaction intense.

Notre ébat nous menant à l’extase après avoir changés de position, j’en sortis essoufflée mais réjouie. Mon bonheur était à son comble. Je l’aimais, c’était une évidence. Dans ses bras, je l’embrassais voulant lui communiquer tout l’amour que j’avais pour lui. On termina de se laver et de se rincer. Sortant de la douche le premier, je vis Kévin retourner vers les valises pour prendre ses vêtements. Je sortais à mon tour, prenant tout mon temps pendant que mon petit ami s’affairait ! M’essuyant mes longs cheveux avec délicatesse, j’enroulais ma serviette autour de moi et commençait à me coiffer. Les cheveux mouillés, je me fis une natte assez lâche que je regroupais avec le reste de ma chevelure en un petit chignon libre.

Retournant dans la chambre prêt des valises, je vis un verre m’attendait sur la terrasse ouverte mais pas de Kévin. Je ne l’avais pas entendu partir. Il devait peut-être être dans une autre pièce de la villa en train de m’attendre. Piochant dans mes affaires, je sortis une robe blanche. Plutôt décolletée et dos nu, je ne pouvais pas porter de soutien-gorge en dessous. Fouillant au fond de ma valise, je sortis un autre bas de maillot de bain au cas où, Kévin déciderait de s’arrêter sur une plage pendant notre balade. Prenant le haut, je le glissai dans un léger sac en toile beige et je commençai à m’habiller délicatement pour ne pas défaire ma coiffure. Enfilant des tropéziennes, je filai à nouveau vers la salle de bain, ma trousse de maquillage à la main. Devant le miroir, je me mis juste un peu de mascara et un trait de crayon marron sur les yeux. Mettant du gloss légèrement rosé sur mes lèvres, j’entendis Kévin revenir dans la chambre tandis que je sortais de la salle de bain. Tombant nez à nez avec lui, je le vis se figer et me regarder de haut en bas. Accueillant son compliment avec un bonheur intense, je me laissais aller dans ses bras pendant qu’il m’embrassait. J’aimais voir que mes efforts pour lui plaire n’étaient pas vains.

Lui rendant un dernier baiser, je lui tins la main. Arrivant à la porte de la terrasse, je pris mon verre. Trempant légèrement mes lèvres, je sentis qu’il n’était pas trop alcoolisé. Ainsi, je me permis de le boire en seulement quelques gorgées. Je n’allais pas nous faire tant attendre déjà que j’avais été plus longue que lui. Et de plus, on était là pour s’amuser et passer du bon temps, alors même si la tête venait à me tourner à cause de la chaleur et du peu d’alcool absorbé, cela ne ruinerait pas les choses. Après un an passé ensemble, Kévin m’avait déjà vu quelques fois dans un état bien pire même si je n’étais pas une adepte de la gueule de bois. Lui souriant, je lui lançais avec un sourire « On y va ? ». À ces mots, il me laissa prendre mon petit sac et m’entraina hors de la chambre puis de la ville. Devant l’entrée, nous attendait une magnifique Audi décapotable. Je n’étais pas une fanatique des voitures, je n’étais pas très calée sur ce domaine mais les Audi étaient des voitures splendides et il s’agissait là de ma marque préférée. Montant dans ce beau véhicule, Kévin fit le tour et s’installa derrière le volant. Je mis mes lunettes de soleil et cheveux au vent, on démarra en trombe. Le bruit du monteur était impressionnant et la puissance de la voiture imposait un sentiment de liberté surtout dans un tel paysage de beauté qu’était Hawaï.

Depuis notre atterrissage en fin de matinée, les heures s’étaient écoulées. L’après-midi était avancée. Je ne savais pas vraiment où il souhaitait m’emmener, seulement je voyais que nous retournions vers Honolulu. Plus grande ville de l’île déciderait-il de m’emmener directement dans la ville profiter de l’activité sur les plages l’après-midi puis dans le centre-ville en soirée ? Ou bien choisirait-il de me conduire sur l’une des plus belles plages connues du monde entier comme Kailua Beach ? Je ne savais pas mais je me laissais conduire, heureuse de partager de tels moments avec lui en sachant pertinemment qu’étant originaire de cette île, mon petit ami savait où il allait. Nos vacances avaient magnifiquement bien commencées et j’étais certaine que je n’allais pas être déçue du voyage. En même temps, Hawaï était une destination de rêve après tout !

Après avoir admiré sa tenue, son dos nue, sa coiffure, ses longues jambes et ses fesses que je caressais tout en marchant, il allait être dur de résister à une déesse aussi sexy, surtout en sachant qu'elle ne désirait que moi. Je prenais une casquette pour ne pas être reconnu dans la rue, blanche, puis on refermait la porte s'en allant définitivement. Je démarrais la voiture, et étant américain, les voitures ont une boite de transmission automatique. Ma main gauche sur le volant, ma seconde main se posait un peu au dessus du genou de mon amie. Je lui souriais, enfilais la casquette des Yankees puis démarrais la voiture avec un bruit assourdissant, accélérant une fois le portail dépassé et engagé sur la route. On roulais les cheveux au vent, direction un endroit auquel elle ne pouvait pas penser, chez mes parents. On allait grignoté avant, car faire l'amour creusait, nous nous arrêterons sur la plage au passage. Je roulais vite, et en quelques minutes nous roulions déjà sur les côtes Hawaïenne.

On roulait, profitant du paysage, du climat, ma main caressant la cuisse de ma compagne. Tout était parfait, j'avais mis la casquette dans la boîte à gant, et désormais, je caressais tendrement sa jambe par amour. J'aimais pas ne pas pouvoir sentir sa peau, sentir sa chaleur corporelle, son odeur, j'aimais pas être loin d'elle tout simplement. Sur la route, ou à chaque feu rouge, des gens me reconnaissaient et s'arrêtaient quelques instants, je devais remettre ma casquette pour ne pas être dérangé. Certes, j'étais heureux que des fans me reconnaissent, mais je ne voulais pas gâcher ces vacances avec la femme de ma vie. Nous nous arrêtions sur un parking collé à la plage, je descendais rapidement pour ouvrir la porte à ma bien aimée. Je lui offrais ma main, elle l'acceptait, nous échangions un sourire puis l'aidais à sortir de la voiture. Je refermais la portière, prenais ma carte bleue pour retirer de l'argent et les différents feux oranges de la voiture clignotèrent pour confirmer la fermeture de la voiture.

Je retirais une certaine somme que je mettais dans mon portefeuille puis allais nous acheter à manger. Je prenais un gros sachet de churros, pas très hawaïen je vous l'accorde mais j'adorais ça, je payais ce qu'on prenait au vendeur sur la plage puis nous allions tous deux marcher au bord de l'eau. Nous marchions main dans la main au bord de l'eau le temps de grignoter, pendant au moins trois quarts d'heure. Puis nous retournions lentement à la voiture, et une fois que je lui ouvrais la portière en gentleman et que nous fûmes repartis je ne lui adressais aucun mots. Une fois devant un grand bâtiment qui lui était inconnu. Elle me demandait où nous étions, et je répondais simplement:

Il faut que je te présente mes parents, la prochaine fois qu'on pourra les voir , ce n'est pas demain la veille.

Je lui souriais, l'embrassais, puis dès que nous fûmes à l'extérieur, je l'emmenais en lui prenant la main. On était dans le centre d'hébergement et de réinsertion que mes parents avaient décidés d'ouvrir. Ça paraissait grandiose car tous les mois j'avais envoyé des sommes importantes...

La voiture filait à vive allure nous rapprochant au final vers les côtes. Je le laissais nous guider, le paysage défilait. Sa main sur ma cuisse, je ne cessais d'apprécier les contacts qu'il avait avec moi. Si je pouvais, je resterais collée à lui à chaque seconde. Cette attractivité que je ressentais à son égard était plus forte que tout. Seulement, cette caresse n'était pas anodine à mes yeux, ni aux siens de toute évidence. J'avais vu sa façon de me regarder lorsque j'étais sortie de la salle de bain. J'avais senti sa main sur mes fesses alors qu'il m'accompagnait jusqu'à la voiture. Kévin était comme ça, l'envie constante. On en avait parlé lors de notre première nuit et nous avions réussi à nous entendre. Non pas que cela me gênait, mais nous avions appris à nous en accoutumé. C'était une façon de voir les choses et il fallait dire qu'au final, ceci ne me déplaisait pas.

Le fait d'avoir un copain célèbre avait certes des avantages mais aussi des désavantages. À chaque arrêt de la voiture à un feux, Kévin était obligé de remettre sa casquette pour ne pas être dérangé. Cela faisait partie de sa vie et je l'acceptais. Faisant également partie de la sienne, je ne pouvais pas m'imposer et changer les choses. C'était à prendre ou à laisser et je composai avec même si, à certains moments, j'aurai bien aimé qu'il ne soit pas autant connu pour avoir un peu la paix ! plus tard, arrivés sur la plage, il partit acheté des churros et, main dans la main, nous nous baladions tranquillement sur le sable fin. Depuis notre arrivée, autant dire que nous n'avions pas eu le temps d'avaler quoique ce soit. Finalement, remontant dans la voiture, il m'emmena encore à un endroit totalement inconnu.

On arriva alors devant un bâtiment plutôt intrigant. Je ne pouvais pas lire correctement l'inscription, j’apercevais seulement le mot "Centre". Avant d'avoir pu poser une quelconque question, mon petit ami me devança et m'expliqua que dans les minutes à venir, j'allais rencontrer ses parents. Certes, j'étais heureuse qu'il me présente et en venant à Hawaï, je me doutais que ça allait être le cas. Cependant, je ne m'attendais pas à être prévenue devant le fait accompli et ainsi, la tension monta en moi. Je lui pris sa main, tendue, alors qu'on entrait dans le centre. Il m'emmena à travers les dédales de couloir jusqu'à une pièce, certainement un bureau. C'est ainsi que je fis la connaissance de ses parents. Des gens géniaux, vraiment adorables et à l'écoute des personnes. Ils me mirent directement à l'aise et on parla pendant une petite heure. Finalement, alors qu'ils nous proposaient de rester avec eux pour manger chez eux ce soir, Kévin refusa et leur expliqua qu'il nous avait déjà prévu quelque chose pour ce soir. Intriguée, je ne posai cependant pas de question et dit au revoir à ses parents.

Finalement, en montant à nouveau dans la voiture, Kévin m'expliqua que nous allions faire les boutiques avant de retourner à la villa, nous préparer en prévision de la soirée. Ainsi, j'achetai quelques nouveaux vêtements tout comme Kévin. Après nos achats respectif, on rentra à la villa. Sortant de la voiture la première alors qu'il partit la garer, je rentrai dans la maison et montait dans la chambre pour me préparer. Mon petit ami avait laissé entendre qu'il fallait se faire beau pour ce soir. Ainsi, fouillant dans ma valise, je sortis donc une robe courte et noire. En dentelle, elle possédait comme des plumes à partir de la taille. Ça irait parfaitement pour ce soir, c'était assez chic à mon goût. Me relevant, je la posais sur le dos d'une chaise, alors que j'entrepris de me déshabiller. À ce même moment, j'entendis Kévin claquer la porte d'entrer et monter les escaliers pour venir se changer lui aussi.

La présentation de Lou à mes parents se déroula encore mieux que ce que j'avais imaginé. Mon père me glissa à l'oreille que c'était une femme tout simplement époustouflante, et ma mère, elle, me fît promettre de la garder à mes côtés le restant de mes jours. Et d'ailleurs, ils furent les premiers à être mis au courant de ce que j'avais envie de faire pour mon couple et m'encouragèrent vivement, ils furent tout aussi excité et fier que moi. Ma foi, ils parvinrent à garder le secret, même si je leur annonçais tout juste avant qu'on parte et comprirent alors pourquoi je ne pouvais pas rester manger avec eux ce soir bien que j'en mourrais d'envie. Donc, je leur promettais de passer durant nos vacances, ne sachant encore quand exactement, puis les embrassais chaleureusement avant de partir. Une fois dans la voiture, j'annonçais à Louise qu'il fallait qu'on aille s'acheter des vêtements chics car le soir nous irons manger dans le plus chic restaurant de Hawaï et que on ne pouvait pas rentrer comme on le voulait. Je passais mon bras autour des épaules de ma compagne puis direction les boutiques.

Nous ressortions avec un GROS chèque en moins (=P) et de multiples sacs dans les bras. Je signais quelques autographes en sortant, j'avais eus le malheur de ne pas remettre ma casquette en revenant de l'institut de mes parents. Arrivé à la voiture, je mettais tous les achats dans le sac puis nous partions aussi vite que possible sous les flash de certains. Je n'enlevais plus la casquette et les lunettes jusqu'à notre villa, je soufflais une fois les gens derrière nous. Je déposais ma belle à l'entrée et rangeais la voiture, nous n'en aurons plus besoin avant demain minimum. Une fois la Lamborghini rangée, la porte se refermait toute seule alors j'en profitais pour réserver une table au plus luxueux restaurant-hôtel de l'île, puis une limousine en prime. Dès que j'eus finis, je montais à mon tour les marches menant à la porte d'entrée avec mes achats, Lou ayant déjà pris ce que je lui avais acheté. Je montais deux à deux les marches et lorsque j'ouvrais la porte de la chambre pour aller me changer, je trouvais Lou avec les pieds nus prête à se déshabiller.

Nous ne sortons pas de suite tu sais, mais ... Je me rapprochais d'elle lentement, dos à moi, je l'enlaçais à la taille, caressant son ventre et couvrant de baiser son cou... Si tu veux que je t'aide à enlever ces vêtements pour qu'on puisse aller nous détendre dans la piscine ou dans le jacuzzi avant de sortir, je suis partant.

Je l'embrassais ensuite avec amour lorsqu'elle pivota la tête vers moi, caressant toujours son petit ventre dont je raffolais et me collant encore un peu plus à elle. Délicatement, je la sentais m'attirais vers la terrasse, puis en se retournant je vis qu'elle se mordillait la lèvre... Tenant mes deux mains, elle en lâcha une quelques dixièmes de secondes pour ouvrir la baie vitrée, puis m'embrassait en m'attirant dehors. J'appuyais sur le bouton du jacuzzi qui se mettait en route provoquant un bouillonnement et mon attention se rabattait alors sur Louise. Lou qui ôtais la boucle de ma ceinture et après l'avoir enlevé, la jetait dans la chambre. Nos lèvres étaient comme soudées, nos langues comme attirée fréquemment l'une par l'autre. Les mains de Lou déboutonnait un à un les boutons de mon jean alors que je retirais mon tee-shirt, qui rejoignait aussitôt la ceinture et nos chaussures. Ensuite à mon tour, j'enlevais d'abord une bretelle embrassant l'épaule dénudée jusqu'au cou, et se fut alors le haut de la poitrine qui fut couvert de baiser, je passais par cette zone pour atteindre l'autre épaule. Lou profitait de chaque baiser, relevant sa tête en arrière, les yeux fermés. L'autre bretelle vint à succombé à mes doigts lents et délicats pour découvrir presque totalement la jeune femme. Celle-ci écartait également sa robe, puis enlevait totalement mon jean afin qu'on se retrouve tous deux en sous-vêtements. Puis main dans la main, nous avancions vers le vaste jacuzzi, l'eau était sublimement agréable, je m'asseyais puis Lou me rejoignait en face de moi. Elle me regardait en se mordillant la lèvre inférieure une nouvelle fois, je ne résistais toujours pas à son charme après autant de temps... Et que voulez-vous résister quand en plus de ça elle jette par dessus après l'avoir retiré, son seul sous-vêtement... La température montait, et pas que celle du jacuzzi, je souriais et fixais ma partenaire passé, présente et future, mes bras étendus sur le bord du Jacuzzi.

M'expliquant que nous avions du temps devant nous avant de partir, mon petit ami me proposa d'aller faire un tour soit dans la piscine soit dans le jacuzzi. Et ceci ne se refusait pas. Dans mon dos, il me tenait enfermée dans ses bras. Nous tenir comme ça était plutôt sensuel et j'aimais sa façon de m'enlacer ainsi, comme s'il me possédait. Je n'avais pas forcément pensé à refaire ça une nouvelle fois mais l'envie était tentante. Il avait su me montrer qu'il n'attendait que ça. Ses regards avant de partir, ses caresses dans la voiture, ses mains sur mon ventre en ce moment même. Ses envies étaient très claires et je ne pouvais pas m'empêcher d'y céder quelque peu. M'embrassant, je finis par l'attirer vers la terrasse. Piscine ou jacuzzi, mon choix était fait. Un jacuzzi, n'était-ce pas tentant ? L'attirant avec envie, je m'en mordais instinctivement la lèvre inférieure. J'ouvris la vitre, me retournait pour lui faire face et l'attirait au dehors tout en l'embrassant avec ardeur. Pendant que j'entendais le jacuzzi s'allumer, j'entrepris du lui défaire sa ceinture sans briser le contact de nos lèvres. Il m'avait chercher depuis que j'avais sorti cette robe, il venait de me trouver. J'avais envie.

Retirant son t-shirt, je commençais à lui déboutonner son jean. C'est alors que nos lèvres se quittèrent. Mon chéri vint embrasser ma première épaule en faisant glisser lentement ma première bretelle. Ce frôlement léger entre ma peau et le vêtement et ses lèvres me fit frissonner de plaisir. Atteignant mon autre épaule en passant par le haut de ma poitrine, je fermais les yeux pour ressentir chacun de ses doux contacts. Laissant glisser ma robe, je me trouvais simplement en bas de bikini tandis que je lui enlevais son jean. Je repris alors sa main et l'emmenai vers le jacuzzi. Rentrant en premier, je le suivis et m’asseyais en face de lui. L'eau était agréable et tellement rafraichissante par toutes ces chaleurs auxquelles nos corps succombaient. Plus je le regardais en face de moi, plus je le voulais. En ce moment même, en cet instant présent mais également pour le reste de ma vie. J'étais avec lui et je le resterais, cela ne faisait plus aucun doute pour moi et ce, depuis de très nombreux mois. Nous étions faits l'un pour l'autre et plus le temps passait plus nous pouvions nous en rendre compte.

Nous avions du temps avant de sortir !? Soit, nous allions donc l'utiliser à bon escient. Visiblement, il attendait un signal de départ, ainsi j'enlevais malicieusement mon dernier vêtement... De toute façon, cela aurait été bientôt superflu ! Je m'approchais donc lentement de lui, continuant de le fixer intensément. Arrivant à quelques centimètres de son visage, je le regardais avec insistance. « Tu en as très envie, hein ? » lui dis-je en simple question rhétorique avant de venir capturer ses lèvres posant mes mains sur ses joues. Faisant glisser ces dernières jusque sous l'eau, j'entrepris de lui retirer son sous-vêtement et de le jeter en dehors du jacuzzi. Nous étions à présent complètement nus tous les deux. Gardant l'une des mains dans l'eau, je commençais à aller caresser tendrement sa verge tandis que l'autre remontait à sa nuque. Après quelques instants, il posa l'une des siennes sur ma hanche droite alors que de l'autre, il vint à son tour caresser ma partie érogène. Nous nous faisons plaisir mutuellement et, profitant de manière intense du moment, je lâchai ses lèvres et basculai la tête en arrière, les yeux fermés. Je sentais mon rythme cardiaque augmenter tandis que ma respiration commençait à devenir saccadée. Au bout de longs instants alors que le plaisir devenait trop le même, j'enjambais ses jambes et vint m'asseoir sur lui. Fixant son regard un court instant, je déposais un long et langoureux baiser tandis que je faisais pénétrer son pénis en moi. Donnant des coups de rein régulier, mon envie s'embrasa en moi à l'instar de Kévin qui en profitait de la meilleure façon, ses mains caressant l'intégralité de mon corps nu !

L'envie qu'on avait accumulé toute la journée ressurgissait dans tous ses gestes, ses regards. Je restais presque immobile, le sourire aux lèvres, l'envie montant en moi. Les mains de Louise vinrent retirer le dernier élément qui me séparait de la nudité. Mon caleçon s'envolait littéralement dans la pièce, se détrempant sur le sol. Notre attention était uniquement destinée l'un envers l'autre, nos regards s'encraient mutuellement dans celui de l'autre partenaire. Elle s'approchait de moi, m'embrassant; Je sentais alors sa main remonter ma cuisse et délicatement, s'approcha de ma verge en caressant mon intimité. A califourchon sur moi et à genoux, elle me donnait une grande dose de plaisir tout en étant sensuelle, je lui devais la pareille. Mes mains se posèrent sur ses hanches, puis l'une des deux vint glisser vers son entrejambe tout en caressant chaque millimètre carré de son corps. Ma main gauche caressait ses fesses et son dos en réalisant des allers-retours jusqu'à ses hanches.

Le plaisir était là, et l'envie encore plus. Elle saisissait mon pénis et l'insérait avec désir dans son vagin. La première pénétration provoquait un petit gémissement de plaisir, puis elle exerçait quelques coups de reins, allant parfois en profondeur puis d'autres fois jouant sur la vitesse et le déhanché. Mes mains caressaient l'ensemble de son corps, comme si je le découvrais pour la toute première fois. Elle gémissait de plaisir tandis que je la laissais faire, je la laissais géré, me laissant dominé sexuellement pour la première fois. Elle menait la danse et j'étais son cavalier silencieux. Mes mains sur ses hanches, l'une d'elle remontant parfois sur sa poitrine; Lou se laissait pencher vers l'arrière par le plaisir, subjuguée tout comme moi par ce plaisir physique si intense, s'appuyant alors sur mes genoux écartés. Les vas et viens continuaient pendant une bonne vingtaine de minutes, le temps s'écoulant toutefois moins rapidement que l'envie ne montait. Elle se retirait soudain, un peu fatiguée puis s'éloignait légèrement de moi. Le souffle haletant tous les deux, nous nous regardions...

Tu veux qu'on essaye quelque chose de nouveau?
Essayons, on verra.
Laisses-moi te guider, ais confiance mon cœur.

Je m'approchais d'elle, puis délicatement lui faisais comprendre de se mettre à quatre pattes, elle s'appuya alors sur le rebord du Jacuzzi et ses genoux étaient sur la petite marche qu'il y avait. Je posais une main sur son dos, sentant son regard légèrement interrogatif se poser sur moi, posais mes genoux à côté des siens, de chaque côté extérieur. Je posais une main au milieu de ses omoplates, puis l'autre dirigeait mon sexe raide de désir caresser son orifice peu souvent utilisé. Elle me regardait d'un air un peu hésitante, je caressais de plus en plus vers l'intérieur de son intimité strictement personnel. Puis me laissant faire, regardant devant-elle pour moins avoir peur, je la détendais de mes caresses. Mon sexe pénétrait peu à peu, et très délicatement, de plus en plus elle se détendait. Je pouvais plus facilement pénétrer à l'intérieur, continuant à ce rythme quelques minutes. Le plaisir se faisait de plus en plus grand à chaque fois qu'elle se détendait. Au bout de plusieurs minutes de préliminaire, beaucoup plus en confiance par ma délicatesse, je pénétrais son intimité qui lui décrochais un premier gémissement, puis un deuxième, puis un à chaque léger coup de rein. Des coups de reins qui se firent de plus en plus prononcés, les gémissements devinrent rapidement des petits cris. Je voyais ses doigts agripper le bord de la piscine, tandis que je pénétrais un peu plus profondément à chaque fois. J'accélérais un peu plus la vitesse sans rien changer à la pénétration, puis se fut un cri qui se libérait, puis un deuxième qui s'accouplait avec le premier. Elle criait, je la sentais se contracter et ainsi avoir un orgasme.

Je n'avais pas encore jouis et donc continuais, ma respiration augmentant, ses cris se perpétuaient et couvraient ma respiration. Je sentais la fatigue musculaire m'envahir légèrement à force de rester dans la même position. Je me retirais donc lentement et nos respirations furent les seuls bruits qui furent audibles, en dehors du jacuzzi bien sûr. Elle s'asseyait sur le bord où elle avait prit appuie quelques secondes auparavant, puis en m'attrapant la nuque elle m'attirait à elle. Nos lèvres se rejoignirent en un instant, pris de désir, comme si nous n'étions toujours pas comblé, nous en voulions plus. Les yeux fermés, embrassant Lou, je sentis ses jambes s'écarter pour me coller un peu plus à elle. Elle enlaçait mon cou alors que je pénétrais en elle, provoquant un cri. Je sentais ses mains s'agripper à ma peau nue. Une minute environ suffit à raviver le plaisir de ma partenaire, les cris revinrent et cette fois-ci je sentais moi aussi monter le plaisir en moi, grimpant en flèche. Ses ongles rentraient dans ma peau, un peu plus à chaque pénétration, ma respiration s'accentuait. Ses cris venaient à nouveau de l'intérieur, du plus profond de son être, le plaisir débordant de partout. Mon dos après quelques longues minutes ressentaient le plaisir qu'elle éprouvait, certes avec des marques mais une douleur recouvert par un plaisir immense. Je la sentais avoir son deuxième orgasme tandis que je libérer en elle ma semence. Nous restions ainsi, tout le temps que notre orgasme durait, pendant encore une vingtaine de seconde. Nos respirations se calmaient tandis que nous étions désormais front contre front, nos lèvres se rejoignant enfin. Je caressais sa langue du bout de la mienne à chaque fois que j'en avais l'occasion. Je la regardais fixement, puis replaçait une mèche de cheveux qui tombait devant ses yeux, je caressais son visage puis nous rentrions dans l'eau, tous deux.

Je m'asseyais comme lorsqu'elle était venue sur moi, et fit de même sur ma droite, j'enlaçais ses épaules de ma main droite, la main gauche étendue sur le rebord. Elle se collait un peu plus à moi, fermant les yeux, fatigués de notre acte, passant sa jambe droite entre les miennes; Sa tête sur mon épaule, une main sur mon torse, l'autre juste au dessus de mon sexe. Nous restions ainsi, à se câliner, une bonne demi-heure, l'un contre l'autre sentant les bulles nous masser.

On ferait peut-être bien d'y aller mon cœur.
Oui, tu as raison.
Je t'aime tu le sais? ... Allez viens, allons prendre une rapide douche et allons nous changer.

Kévin souhaitait que nous testions quelque chose de nouveau. Cela restait assez mystérieux et j'hésitais seulement quelques courts instants avant de lui répondre. Cependant, j'acceptais. J'avais confiance en lui et je savais qu'il serait doux. Je l'aimais, je pouvais lui laisser prendre cette décision après avoir pris les commandes à l'instant. Me laissant guider, je me retrouvais à quatre pattes appuyée sur le rebord du jacuzzi. Je commençais à comprendre mais je lançais tout de même un regard interrogateur à mon petit ami. Kévin s'installait derrière moi et soudain je sentis sa verge venir caresser mes fesses. Tendue, je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. J'étais hésitante et surtout un peu troublée. Cependant, j'avais dit que j'allais me laisser faire, j'avais donné mon accord. Je n'allais pas reculé. Retournant ma tête, je regardai droit devant moi, fermant les yeux pour mieux me concentrer sur ce qui se passait, pour mieux me concentrer sur moi. Je sentais qu'il essayait de me détendre avec ses caresses et par son attitude voulant être rassurante. Je sentais son implication dans la réussite de ces préliminaires et je m'accrochais à ça. Alors que les minutes s'écoulaient, je me détendais. Je prenais confiance en lui, en son acte, et il me pénétra. Aussitôt, je lâchai un gémissement. C'était soudain et non contrôlé. Je me laissais faire. Chacun de ses coups de rein, certes délicats, m'arrachait un gémissement. Cependant, il gagna en vigueur et ceci se ressentit en moi. J'appréciais, j'aimais, je profitais. À présent, chaque pénétration me faisait pousser un cri de plaisir. Je criais et j'en jouissais même. Son acte me poussait à l'orgasme et je me laissais submergée par cette vague de plaisir à l'état pur. Cependant, tandis que je venais d'atteindre le sommet de mon désir, mon petit ami n'était pas arrivé à ce stade. Il persévéra mais la fatigue de ses mouvements répétés le rattrapa. Il finit donc par se retirer de moi alors que le bruit de nos respirations fortes emplissait l'atmosphère.

Néanmoins, je n'allais pas le laisser ainsi. Je ne voulais pas le laisser ainsi. Il s'était donné du mal et m'avait emmené jusqu'à l'orgasme. Je voulais qu'il ressent de plaisir aussi. Je voulais qu'il jouisse de ce sentiment également. Me retournant, je m'asseyais sur le rebord. Je l'attirais alors fermement à moi en l'attrapant par la nuque. Je collais mes lèvres aux siennes. Mon désir était encore débordant, peut-être même plus après tous ces évènements. Je le voulais encore et toujours, je le voulais lui. Il ferma alors les yeux, profitant de la situation, alors que j'écartai mes jambes nous rapprochant l'un de l'autre. C'est alors qu'il me pénétra à nouveau. Mon plaisir à fleur de pot, il n'eut aucun mal à raviver la flamme de mon désir. Je le sentais se décupler une nouvelle fois en moi et je commençais à m'agripper à la peau de mon compagnon. Mes cris revinrent avec plus de force et je sentais que, cette fois-ci, Kévin en profitait autant que moi. Je sentais cette tension qui parcourait l'intégralité de son corps. Chacune de nos pénétrations étaient un sentiment d'extase total. Nos respirations s’accentuaient, nos corps s'enflammaient à l'instar de notre plaisir commun, mes cris en étant la preuve. Son dos devait être en un piteux état mais l'état de béatitude que je ressentais venait au plus profond de moi, j'avais besoin de m'accrocher à lui pour ne pas décoller dans la seconde, faisait durer ce moment. J'obtenais ainsi mon deuxième orgasme tandis que je le sentais jouir à son tour. Cet orgasme commun dura et nous gardions la position jusqu'à la fin. Alors, bien que restant élevés, notre rythme cardiaque et nos respirations commencèrent à diminuer. Front contre front, on se calmait alors qu'on se donna de nouveaux baisers emplis de bonheur, ce bonheur que nous ne pouvions partager que tous les deux. Caressant mon visage, je savais que je l'aimais plus que tout. Venant ensuite se placer dans ses bras alors qu'il s'adossait au jacuzzi, on resta calmes et silencieux pendant quelques instants. Je ne cessais de repenser à cet état de béatitude qui m'habitait encore en ce moment. J'étais tellement bien, je voulais ça pour tout ma vie. Il était ma vie. Il en était le maître, il me la dictait à chaque instant que je passais avec lui.

Après une demie-heure durant laquelle nous restions tranquilles, Kévin m'invita à bouger pour aller nous préparer. « Je t’aime aussi. » lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux avant de l'embrasser amoureusement. Me levant et sortant du jacuzzi, j'attendis qu'il en fasse de même pour lui prendre la main et aller dans la douche à ses côtés. On se lava en se donnant de tendres caresses et de doux baisers de temps à autre. Il n'y avait plus rien de sexuel, juste l'expression la plus pure de nos sentiments respectifs. Sortant de sous la douche un bon quart d'heure après, on commença à se sécher et s'habiller. Je mis alors la robe que j'avais sorti de nos achats quelques instants plus tôt, enfilant au préalable des sous-vêtements noirs avec de la dentelle en dessous. J'aimais bien cette nouvelle robe, certes courte mais élégante. Retournant dans la salle de bain, je mis des boucles d'oreilles en perles à mes oreilles et commença à me maquiller. Soulignant les traits de mes yeux, je finis par une touche de gloss légèrement rouge mais pas trop, c'était la touche de couleur qui ressortait avec ce vêtement sombre. Retournant dans la chambre, je jetais un oeil à Kévin. Il était simplement sublime et j'eus du mal à détourner les yeux pour retourner à mes préparatifs. Préparant mon sac avec un gilet noir et mes papiers, j'enfilais des chaussures à talons et nous étions tous les deux enfin prêts.

Descendant devant le porte, il me demanda de fermer les yeux tandis qu'il m'ouvrait la porte. Me tirant à l'extérieur, il me demande de les ouvrir. Là, regardant droit devant moi, je vis une grande et magnifique limousine noire. Je n'en revenais pas, c'était juste énorme. Kévin sortait le grand jeu, il faisait les choses en grand. C'était impressionnant, j'en étais bouche bée. Le regardant avec les yeux pétillants à mi-chemin entre le regard rieur et les larmes de joie, je ne réussis à rien articuler. Mais je suppose que mon attitude était assez éloquente pour se passer de mots. M'emmenant main dans la main jusqu'au véhicule, on vint m'ouvrir la porte. Je rentrais alors à l'intérieur de la limousine. J'en avais déjà vu dans New York mais je n'étais jamais rentrée dans aucune d'elles. Je regardais tout autour de moi, c'était immense. J'avais peine à y croire, j'avais presque l'impression de rêver. C'était magique, il n'y avait pas de mot pour tout décrire. Faisant signe au chauffeur qu'il pouvait se mettre en route, ce dernier ferma la fenêtre et le moteur démarra. Me collant contre mon petit ami, il mit sa main sur ma cuisse tandis que je le fixais avec amour. J'étais subjuguée et j'arrivais à peine à formuler un « Merci... ». Je ne savais pas ce qu'il me réservait pour cette soirée mais elle commençait de la meilleure façon qu'il soit après cette journée simplement merveilleuse !

Une fois notre douche terminée, nous allions nous préparer chacun de notre côté. Je sortais [url)http://media.meltystyle.fr/article-701076-ajust_634/zac-efron-look-chic-et-sublime-au-gala-lacma.jpg]ma tenue toute noire[/url] composée d'une veste, d'une chemise, un pantalon et des chaussures adéquates. Je m'habillais, me concentrant et presque oubliant Lou à qui je ne décrocha aucun regard. J'étais concentré sur ce que j'allais faire ce soir, pour que tout soit parfait. C'était nécessaire pour ce genre de chose. Je ne vis pas le temps passer et lorsque je fus prêt je remarquais Lou qui avait presque terminée. Nous échangions un regard d'admiration, sa robe lui allait à la perfection, elle était faite pour elle. Elle était à la fois originale et somptueuse, j'aimais le genre, de plus les jambes magnifiques de Lou accompagnait la robe noire, qui elle, accompagnait ma tenue. J'embarquais juste avant de partir mon porte-feuille, mon Iphone et une petite boîte qui ferait le clou de la soirée. En bas des escaliers, je lui demandais de fermer les yeux, une fois cela fait, j'ouvrais la porte puis lui permettait enfin de rouvrir et voir ce que j'avais préparé pour elle. Une limousine noire, sublime se tenait là à notre disposition et uniquement pour tous les deux. Je l'invitais à s'approcher de la portière et le chauffeur lui ouvrit la porte, de ce pas je la suivais à l'intérieur. Le chauffeur démarrait une fois prêt et alors Louise vint se coller à moi, légèrement émue par les moyens que je prenais pour lui faire voir mon amour, je n'avais pas de limite en ce qui la concernait. Je posais ma main sur sa cuisse, de façon très intime tout en étant respectueux et poli.

Elle formula un timide merci et je souriais en réponse puis l'embrassait tendrement, un baiser digne d'un chef d’œuvre du septième art. Ensuite la route se fit calmement, sans grandes péripéties. Nous arrivions à l'hôtel-restaurant le plus luxueux de Hawaï après un quart d'heure de route. Elle pouvait voir en sortant ce magnifique bâtiment dont la façade mentionnée ses cinq étoiles et le nom de "Four Seasons Resort Hualalai". Nous pénétrions dans la somptueuse bâtisse, nous accompagnant jusqu'à la salle où nous allions dîner. On nous invitait à nous asseoir dans un coin de la salle, assez discret, parfait pour l'occasion. Nous prenions un apéritif, puis nous commandions le repas. La tension devenait palpable, bien que nous parlions de tout et de rien, échangions des "je t'aime"... Une fois au dessert, au moment de commander, on nous apporta deux verres de champagne, et au fond du verre se tenait une bague. Nous trinquions et au moment de boire, elle vit la bague... La regardant, je mettais un genou au sol et en lui prenant sa main, lui demandais:

Louise Blanche, Delacour. Accepteriez-vous de devenir ma femme?

Mon cœur s'emballait, j'avais envie de me mordre la lèvre mais restais avec difficulté impassible. Et si elle disait non? Des milliers de questions envahirent ma tête, il me fallait une réponse rapide...

Lorsque je fus sortie de la limousine, je me figeai à nouveau sur place. L'hôtel-restaurant était juste sublime et je n'en revenais pas. Kévin faisait vraiment les choses en grand et là, c'était magnifique. Tellement d'adjectifs me venaient en tête mais aucun n'était assez fort pour qualifier ce que j'avais sur les yeux. Sortant à son tour du véhicule, Kévin se plaça à mes côtés. Gardant les yeux fixés sur le restaurant, je lui pris la main. On avança alors tous les deux et nous fûmes inviter à entrer dans la salle où nous allions dîner. Alors qu'on nous guidait jusqu'à notre place, je regardais discrètement chaque détail du restaurant. Je n'étais pas de ce milieu. Certes, je n'avais pas eu une vie malheureuse mais je n'avais jamais été aussi aisée. Ce genre de restaurant, ce genre de vie, je n'avais jamais connu. C'était assez nouveau pour moi mais en même temps, c'était de sortir avec une star du football américain. À côté de ce monde, je paraissais bien petite et totalement inexpérimentée. Cependant, mon petit ami n'avait jamais cessé de me mettre à l'aise et de me rassurer. Il était toujours là pour moi, je l'aimais tellement.

On pris place et on vint nous apporter l'apéritif. Je n'en revenais toujours pas et avais un peu de mal à reprendre mes esprits. Toutes ces intentions étaient touchantes et je les recevais avec la plus grande des gratitude et avec tout mon amour. Il ne pouvais pas imaginer à quel point je l'aimais. Mon amour pour lui était inconditionnel, bien avant même toutes ces belles surprises. On parlait tranquille quand le repas nous fut servi. On continua nos discussions, ponctuées parfois par des "Je t'aime" ou d'autres tendresses. Seulement, je sentais que mon petit ami n'était pas totalement comme d'habitude. Je le sentais tendu et je n'avais aucune idée de la raison qui se cachait derrière ce comportement. J'essayais alors de le détendre tendrement, de lui dire des mots gentils et surtout d'essayer de comprendre pourquoi il était comme ça. Mais plus je m'évertuais à comprendre, plus il devenait tendu à nouveau. Cela m'inquiétait à vrai dire, je m'inquiétais pour lui et je me demandais s'il agissait comme ça à cause de moi. Avais-je dis ou fait quelque chose de mal ? J'étais terrifiée qu'il puisse avoir mal pris un de mes actes. J'essayais de rechercher ce qui avait pu être à l'origine de ça dans tout notre programme de la journée. Mais je ne savais pas, je n'avais aucune idée.

Finalement, notre commande de dessert arriva avec deux coupes de champagne. Toujours préoccupée, je pris l'une des coupes sans faire attention et je trinquai avec lui. Ce n'est qu'au moment de baisser les yeux sur la flûte que j'aperçus ce qu'il y avait au fond. Relevant les yeux, je vis que Kévin venait de s'agenouiller devant moi, annonçant la phrase fatidique. Ma main dans la sienne, je le fixais intensément. Mon coeur s'emballait, tambourinant dans mes oreilles. Je ne saurais dire ce que je ressentais exactement en cet instant. J'étais sous le choc, tout s'expliquait maintenant. Tout, même la journée. Et en même temps, une joie immense m'habitait, transcrite par mon large sourire. Émue, je lui répondis les yeux dans les yeux « Oui... J'accepte. ». Je n'avais pas eu besoin de réfléchir à ces mots, ils étaient venus d'instinct. Il n'y avait pas à réfléchir, je l'avais tant fait depuis tous ces mois. Il était ce que je désirais de plus dans ma vie. Je voulais construire ma vie avec lui. Il serait mon fiancé, mon mari, le père de mes enfants, l'amour de ma vie. Je crois encore qu'il a mis du temps à comprendre ma réponse, quelques secondes d'hésitation je crois. Enfin, il se releva, une joie immense se lisait en lui. Je le fixais encore et mon bonheur redoubla de le voir ainsi. Allant chercher la bague avec une des fourchettes sur la table. Il me reprit la main et vint passer cette magnifique bague à mon annulaire gauche. Fixant un instant ce bijou, je reportai aussitôt mon regard dans celui de mon fiancé. Il était mien, j'étais sienne. Me levant de ma chaise, je lui sautai au coup, exprimant par ce biais toute ma joie et tout mon amour. Je l'aimais tellement, je n'avais aucune autre pensée en cet instant à l'exception de celle là. Il était mon âme soeur, c'était officiel maintenant. Me reculant, on s'embrassa alors comme jamais. Ce baiser était magnifique, plus beau encore que notre tout premier. Il était d'une sincérité, d'un amour, d'une tendresse incomparable. C'était le baiser de nos fiançailles. Nous étions fiancés. Qui avait-il de plus merveilleux que cet engagement ? Nous étions promis l'un à l'autre et plus rien n'était comparable à cela !

Le doute s'estompait, les nuages firent place au soleil, mes incertitudes devinrent bonheur. Le sourire agrippé à mon visage, je plaçais la bague à l'annulaire gauche de ma fiancée. Ce n'était plus que des mots, j'avais réussi à franchir le cap. Je l'avais choisi et elle me choisissait en retour. Il n'y avait plus de place pour les doutes, c'était elle et personne d'autre. Nous devrions vivre désormais chaque instant comme le dernier, et ce jusqu'à la fin de notre existence. Du moins si tout se passait comme tout s'était passé jusqu'à maintenant. La bague au doigt, nous nous promettions par ce geste de nous unir jusqu'à la fin de nos jours. Quel meilleur motif pour embrasser avec tout mon amour la femme que j'aimais et qui m'aimait en retour? Aucun, c'était là et maintenant que je lui transmettais tous mes sentiments, tout mon attachement, toute ma passion et mon dévouement pour elle. Encore sous le choc, nous nous asseyons de nouveau. Des regards s'étaient posés sur nous, je tenais dans ma main la sienne où la bague de fiançailles prenait l'ascendant sur tout le reste. Toujours pas remis de ma demande moi-même, je plongeais mon regard dans le sien et murmurait de manière presque inaudible:

Madame Lou Carter ....

Dans ma tête ce titre qu'obtenait Lou en acceptant ma demande en mariage ne rentrait toujours pas. Je vivais presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre et nous voilà désormais fiancés, presque mari et femme. Je voulais qu'on en arrive jusque là au moins. Nous mangions notre dessert avec un gigantesque sourire au lèvre, mon ventre s'était tellement noué que je ne finissais pas le sublime dessert. Une fois le repas terminé pour nous deux, nous quittions la table, repartant main dans la main vers la sortie. Je payais l'homme qui était au registre des réservations puis nous abandonnions le sublime restaurant cinq étoiles. Ce n'était pas l'endroit où j'irais manger tous les jours, mais ce repas avait été juste fabuleux, bien que miteux en comparaison à la réponse donnée par Louise. Nous attendions la venue de la limousine et le temps s'était rafraichit. J'ôtais donc ma veste et la plaçais sur les épaules de Lou qui était en tenue bien plus légère que moi. Elle jetait de temps à autres des coups d’œil à sa bague, la faisant tourner sur elle-même autour de son doigt. Je la serrais fort contre moi, la sentant se blottir, lorsque la limousine arrivait. Le chauffeur ne sortait pas de la voiture, se fut un voiturier qui ouvrir la portière à ma place lorsque je m'approchais de celle-ci. Je le remerciais, puis pénétrais dans la voiture après ma fiancée. Une fois à l'intérieur, je sortais une bouteille de champagne et deux flûtes de cristal puis servais un verre à Lou et un second pour moi.

Nous buvions ainsi toute la soirée, ma main caressant sa cuisse et remontant parfois un peu trop le long de sa jambe. Mais je dois avouer que j'avais très envie de me lier avec elle ce soir, encore une de ces envies physique qu'elle seule déclenchait. Ma foi, ce soir c'était justifiable et j'étais pressé de rentrer. Lorsque la bouteille fût terminée, que nos rires et nos envies firent fortement ressentir leur présence, je remarquais que nous étions arrivés Je laissais un bon pourboire au chauffeur qui me remerciait et que je remerciais également en retour, il partit aussitôt nous laissant seul Lou m'attendait légèrement appuyée contre la porte, ma veste dans ses bras. Je sortais la clé et ouvrais la porte, je refermais derrière nous pendant que Lou montait déjà... Arrivé là-haut, je laissais un peu partout mes affaires, mes papiers, mes chaussures, laissant sur moi qu'un short que j'avais troqué contre mon boxer, j'avais toujours trouvé ça plus agréable. J'éteignais la lumière, légèrement exténué par cette journée, et par la bouteille de champagne dont j'avais bu une bonne partie seul. Je me faufilais sous les draps pendant que Lou était dans la salle de bain, sûrement pour se démaquiller. Quelques minutes plus tard, je la sentais venir sous les draps et se blottir contre moi. Face à face, je sentais sa respiration s'écraser sur ma peau, puis je déposais un baiser sur ses lèvres. Une main sous mon oreiller, l'autre sur ses fesses la rapprochant un peu plus de moi. Je sentais ses jambes s'entremêler avec les miennes, alors que je ne décrochais pas de ses lèvres. Nos baisers étaient lents, longs, doux et surtout à répétition. Torse nu, je sentais son corps contre le mien, me donnant chaud. On sentait mon cœur battre, j'étais en train de m'imaginer notre vie désormais. Nous voilà fiancés, il nous manquait plus que le bébé. Cela ne devait pas tarder, nous avions eus parfois des rapports non-protégés, comme par exemple depuis que nous étions à Hawaï.

Je sentais le plaisir m'envahir de façon soudaine lorsque je vins à caresser de façon prononcée les fesses parfaites de Louise, puis remontais de ma main sa jambe. Par ce geste, j'écartais légèrement ses jambes sans jamais interrompre nos baisers devenant langoureux. Le champagne nous poussait à avoir davantage envie, et l'envie me poussa alors à la faire basculer au dessus de moi Elle était à califourchon sur moi, sentant nos sexes se frôler très franchement, et pourtant presque allongée sur moi pour m'embrasser. Mes mains parcouraient son corps, cherchant une parcelle de sa peau que je n'aurais pas encore touché ...