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⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY'

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Ashley P. Ryan

I need you in my life...
Ashley P. Ryan


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MessageSujet: ⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY' ⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY' Icon_minitimeJeu 17 Nov - 17:56

Nous étions un vendredi après-midi, je venais de finir mes heures de garde. Cela faisait plus de vingt-cinq heures que je n'avais pas dormi, et je ne ressentais même plus la fatigue. A force de rester ainsi debout pendant des heures, sans dormir, la fatigue ne m'atteignait plus. J'étais dans les vestiaires et je me changeais. Je n'avais pas vraiment envie de rentrer chez moi, Scott travaillait a cette heure-ci, et donc rien d'intéressant ne m'attendait là-bas. Je sortis de l'hôpital, et pris ma voiture.

J'étais sur la route. Cette route qu'il m'avait été habituel de prendre pendant prés de 4 mois.
C'était celle de la clinique, enfin de ma clinique, même de notre clinique devrais-je dire. Celle de Steven et moi. Rien que de repenser à lui, quelques larmes coulèrent et mon cœur se pinça. Je pris une grande inspiration, et expira d'un coup. Je savais qu'en allant là-bas j'allais le voir, et je n'avais aucune envie qu'il croit que j'étais abattue... Même si c'était ce que j'étais à quelque chose près.
Je n'avais aucune idée de pourquoi j'allais là-bas, mais disons que je n'avais rien d'autre à faire. J'arrivais enfin, je me garai. Une fois entrée dans le hall, je reconnus beaucoup de monde dans le personnel, et je leur souris a tous. J'étais a moitié mélancolique, a moitié méfiante. Mélancolique, car ce lieu me manquait plus que tout, je l'avais créé avec passion. Méfiante, car je me demandais ce qu'en avait fait Steven. Je fis quelques pas, mais m'arrêtai presque immédiatement lorsque je LE vis. IL était là. IL parlait à une infirmière, IL souriait, IL semblait heureux. Je secouai la tête, j'avançai de quelques pas encore, je le fixais toujours. Je savais maintenant pourquoi je n'étais pas revenu ici depuis tout ce temps, c'était aussi pour cette même raison que j'avais quitté la clinique, et que malgré mon attachement pour ce lieu, je n'y avais pas remis les pieds depuis presque 8 mois.
Je fis tourner ma bague de fiançailles autour de mon doigt, comme pour me rappeler que j'étais déjà "promise" à un autre. Certes, j'avais dit oui à cet homme. Mais l'homme que je désirais plus que tout au monde, il était là à quelques mètres de moi, il parlait à une infirmière, il draguait presque, avec son regard charmeur. Je souris à cette pensée, je reconnaissais bien là Steven. C'était un grand dragueur, il avait toujours été ainsi, et c'est je crois ce qui m'avait le plus plu et le plus charmé chez lui. Je le contemplais encore, ma raison essayant en vain de me ramener sur le chemin de Scott. Mais mon cœur m'emmenai vers Steven.
Je me rappelai les motifs de notre séparation, une dispute futile à propos de la clinique. Il y avait un grand nombre de sujets sur lesquels nous n'avons jamais été, et ne serons jamais d'accord. Mais c'est aussi pour ça que je l'aime, parce que ses opinions complètent les miennes, parce que même si nous n'étions pas d'accord, nous arrivions à nous écouter l'un l'autre. Mais cette fois-là ça n'avait pas marché, c'était sans doute la fois de trop, je ne sais pas. Dans tout les cas, on s'était séparé, et je savais pertinemment que je l'aimais toujours. J'avais même un petit espoir pour que ce soit son cas aussi, mais je n'y comptais pas trop à vrai dire. Lui et l'amour, je ne suis pas sûr qu'ils soient devenus de grands amis...
Je déviai mon chemin, et m'arrêtai devant le comptoir du hall. Il était à moins de dix mètres de moi et à tout instant, il pouvait me voir. Je pris une grande inspiration, je sentais mon cœur battre à toute allure, des frissons me parcourir dans tout le corps. Je secouai la tête mentalement, pour chasser toutes mes pensées. Dire que durant tout ces mois j'ai été persuadée qu'il avait quitté mon cœur, et que je pouvais vivre sans lui. J'avais complètement tort. Il me hantait, j'étais amoureuse de lui comme jamais, et j'avais essayé de me prouver le contraire. J'étais une idiote finie. Je regardais Elena qui était assise derrière le comptoir, et je lui souris. Elena est une infirmière très dévouée dans son travail, et lorsque je travaillais à la clinique je m'étais liée d'amitié avec elle.


-Bonjour Elena ! Je viens aux nouvelles. Vérifier que tout fonctionne correctement ici et que, je baissais d'un ton, le patron ne vous surmène pas.

Elena était évidemment au courant de mon histoire avec Steven et je ne doutais pas qu'elle savait aussi la raison de mon départ. Je dois avouer que nous n'avions pas été très discrets lors de notre séparation. Elle me regardait souriante aussi, puis se leva fit le tour du comptoir pour me rejoindre.

-Et bien écoute, tout va à peu près bien ici. Enfin, nous traitons surtout des cas de chirurgies esthétiques comme tu dois t'en douter. Et ce n'est pas le plus passionnant, mais je me plais bien alors bon.

Ah ça, bien sûr que je m'en doutais que les cas esthétiques devait couler à flot dans la clinique ! C'était la grande spécialité de Steven. Elle continua :

-Mais sinon, comme tu dis, le grand patron, elle le désigna du regard, ne nous surmènes pas, et encore heureux...

Et me voilà de nouveau à le fixai, il avait juste fallut que je suive le « signe du regard » d'Elena, et j'avais été fichue... Je répondis à Elena, tout en gardant mon regard sur Steven.

-Pour les cas esthétiques, je n'en doute pas, Steven a horreur des rhumes !, je ris, Et je suis bien heureuse qu'il ne vous malmène pas..

Je réussis enfin à détacher mon regard de lui. Je tourna la tête vers Elena :
-Et sinon, comment vas-tu, toi ?

Je l'écoutai me répondre, mais je sentis mon esprit s'en aller une fois encore autre part. Je me demandais une fois de plus pourquoi j'étais venu ici. Pourquoi n'avais-je pas simplement téléphoné à Elena pour avoir de ses nouvelles. Je soupirais. Et souriais de nouveau, n'ayant même pas écouté une seule seconde de la vie d'Elena, ce n'était pas que sa vie ne m'intéressait pas, mais plutôt qu'à ce moment précis j'étais complètement ailleurs.
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Steven J. Pearce

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MessageSujet: Re: ⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY' ⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY' Icon_minitimeVen 2 Déc - 17:31

Fatigué, il n'avait pas dormi de la nuit ; du moins, c'était l'impression que sa migraine lui donnait. Tout avait commencé si tranquillement ; pour une fois, il s'était dit qu'il n'y aurait peut être aucun problème, avec un peu de chance. Malheureusement, il y eut un imprévu : un rêve, ou plutôt, le rêve. Ce n'était pas le genre de rêve à vous faire sourire tant les choses que vous y voyez vous rendent heureux : c'était le genre de rêve calme, paisible, beau, et pourtant, alarmant, qui revenait incessament, même lorsque l'on essayait de s'en débarasser ... Steven Julian Pearce avait tout fait, d'ailleurs, pour s'en débarasser : il avait pris des somnifères, il avait passé des nuits blanches ... Mais au final, le rêve revenait toujours, et plus fort que la fois précédente. Il fallait l'avouer : Steven n'avait pas passé une nuit tranquille depuis son départ.

Ashley. Son sourire hantait toujours ses pensées. Ses yeux accéleraient encore sa respiration, après tout ce temps. Ses cheveux dorés lui fondait toujours le coeur et le simple souvenir de son petit rire lui donnait le sourire, à lui, tant il se rappellait des bons moments ... Avant de se rappeller des mauvais. Dans son rêve, elle était encore là. Belle. Magnifique. Cheveux relevés dans un chignon, "décorée" par un léger maquillage, elle courait le long d'une colline, du haut vers le bas. Elle courait vers le soleil. Elle courait loin de lui. Elle se retournait, lui souriait, lui parlait, l'encourageait ... Lui, essayait de la rattraper. Malheureusement, le rêve avait toujours deux fins bien distinctes : soit il ne la rattrapait jamais, son corps se confondant avec la lumière avant de disparaître de son champ de vision, soit il parvenait à effleurer sa robe de soie. Les seuls points communs de ces deux fins étaient qu'il se réveillait généralement à ce moment là, en sueur, en sursaut, bouleversé et davantage affecté par cette rupture qui lui avait tant brisé le coeur.

Cette nuit là, Steven avait réussi à attraper le bras d'Ashley avant de se réveiller, de la même manière que d'habitude : en sursaut. Il se leva et s'avança vers sa cuisine, jetant rapidement un coup d'oeil au réveil qui était posé sur sa table de chevet. Trois heures. Il était trois heures du matin, et lui devait être à la clinique à neuf heures. Il se recoucha après avoir bû un verre d'eau, mais ne parvint pas à se rendormir avant six heures, et ce, uniquement jusqu'à sept heures et demie : à cette heure là, son réveil avait sonné pour lui donner le temps de se préparer à aller au bureau. Grognant nonchalamment, il tenta tant bien que mal de l'éteindre, cherchant à dormir davantage et espérant naïvement qu'en interrompant son bruit, sa migraine disparaîtrait. Maheureusement, ce n'était pas le cas : il n'avait dormi que quatre heures et demie, et c'était la quatrième nuit de suite qu'il dormait mal. Heureusement, cela signifiait également que cette nuit là, il avait des chances de ne pas se réveiller suite au "rêve" qui en fait, était plutôt comme un cauchemar. Se levant avec réticence, Steven se prépara à aller au travail.

* * *

Ce n'était que lorsque Steven s'apprêtait à partir de la clinique cette après midi là qu'il s'y retrouva retenu par l'arrivée innatenue d'une personne qui ne lui était pas inconnue. Encore une fois, c'était elle. Hallucinait-il, où était-elle vraiment là, en ce lieu, en chair et en os ? Il la remarqua immédiatement lorsqu'elle était rentrée dans l'immeuble, et pourtant, fit mine de l'ignorer : il ne savait pas encore comment réagir, ni que dire. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, c'était pour rompre ; autant dire que des conversations courtoises suite à leur rupture, ils n'en avaient pas eu. Elle ne devait pas être là. Elle ne pouvait pas être là. Lorsqu'elle n'était pas là, c'était relativement plus simple pour lui de faire semblant qu'il allait mieux ; que tout cela était passé et à présent oublié ... Malheureusement, ce n'était pas aussi simple lorsqu'il la revit, et encore moins lorsqu'il s'agissait de la première fois qu'il revoyait son visage en personne après huit mois de séparation. Son sang se glaça. Elle le rendait nerveux, anxieux même ... Mais pourquoi était-elle ici ?

Continuant sa conversation avec l'infirmière en question, Steven essaya tout de même d'observer Ashley du coin de l'oeil, cherchant inexplicablement à savoir ce qu'elle faisait ici. Pourquoi cela lui importait-il tant ? La réponse lui crevait les yeux, et pourtant, il se refusait de l'admettre : il l'aimait, et il avait besoin d'elle. Certes, cet amour ne l'empêchait pas de "s'amuser" parfois avec des femmes dans les huit mois qui s'étaient écoulés depuis son départ, mais il le consumait et l'empêchait tout bonnement de vivre normalement. Il était énormément tenté par l'idée de s'avancer vers elle, de la prendre dans ses bras et de l'embrasser aussi longuement, vigoureusement et passionnement qu'il le pouvait, et pourtant, quelque chose l'en dissuadait fortemment, comme si son subconscient savait qu'elle était promise à un autre.

Et puis, il n'en put plus : il devait aller lui parler. Pour lui dire quoi ? Il n'en savait rien, mais il ne pouvait pas rester ici, et surtout pas à parler seul avec cette infirmière là : la raison pour laquelle il avait cherché à partir en premier lieu, c'était pour se débarasser d'elle alors il n'allait pas non plus endurer une minute de plus de "conversation" (si ça pouvait en être qualifié d'une) avec elle. Mais où était donc passée Ashley ? Il scrutta rapidement les environs avant de l'apercevoir, et un instant, son esprit était ailleurs : il se rappellait des sentiments qu'il éprouvait lorsqu'il l'avait touchée, lorsqu'il l'avait embrassée, lorsqu'ils étaient encore ensemble. Il aurait aimer retourner dans le passé, mais c'était impossible.

Prenant congès de l'infirmière d'un simple geste de la main (courtois, mais pourtant ferme, comme si il tentait de lui expliquer qu'il avait mieux à faire) avant de se rapprocher du comptoir central.

- Elena, je ne vais pas tarder à y aller. As-tu une dernière chose à me transmettre ? Un message de dernière minute, mon courrier ? Non, rien ? D'accord.

Il avait tout anticipé : l'ignorer pour la renverser en lui rentrant dedans, s'excuser avant de l'aider à se relever et de plonger ses yeux dans les siens ... Ça ne résoudrait probablement pas tout ; c'était même une certitude, mais ça ne pouvait que les aider. Marchant lentement en regardant derrière lui, Steven rentra intentionnelement dans Ashley, la faisant tomber au sol, et lui avec. Au dessus d'elle, ils étaient si proches, et pourtant, si distants ...

Il aurait aimé rester sur le sol avec elle, leurs visages proches ; si proches, qu'il pouvait sentir sa respiration sur ses joues. Ça ne pouvait pas arriver. D'un effort surhumain, il parvint à se relever, et l'aida elle aussi. Il se disait qu'il était lâche : lâche de l'avoir laissée partir, lâche de ne pas s'être battu pour la reconquérir, lâche de ne pas l'avoir embrassée quelques secondes auparavant ... Il se disait qu'il n'avait jamais rien mérité de sa vie, et encore moins elle, alors la laisser partir était la chose la plus stupide qu'il ait fait de sa vie. Une fois que tous deux étaient debout, il plongea ses yeux dans les siens, espérant que ... Que quelque chose se passe. Il ne savait pas quoi, masi il attendait quelque chose. Il sentit son corps se réchauffer rien qu'en voyant son visage, et un sourire se dessina discrètement sur ses lèvres ... Sourire qu'il fit rapidement disparaître. Un instant, les choses étaient parfaites. Puis, il lui lâcha les mains. Il porta une main à son crâne, se caressant les cheveux de gêne et de timidité avant de finalement dire d'une voix calme et légèrement rauque car sa gorge était nouée par son émotion :

- Je suis désolé, je ne t'avais pas vue.

Hésitant un instant, il se permit finalement de rajouter, avec un peu plus d'assurance dans son ton :

- Tout se passe bien ? ... Ça fait longtemps ...

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Ashley P. Ryan

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MessageSujet: Re: ⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY' ⎣ L'amour est un art, et rare sont les bons artistes. ⎤'STEVEN&ASHLEY' Icon_minitimeDim 4 Déc - 20:59

Une voix me ramena auprès d'Elena, et je n’eus pas besoin d'une seconde entière pour deviner à qui appartenait cette voix. Il était évident que cette voix lui appartenait. Il lui avait adressé la parole sans même jeter un regard sur moi, il la regardait, elle seulement. Je ne sais pas si son ignorance pour moi était toute calculée, ou si simplement, il était tellement pressé de partir qu'il n'avait pas réellement fait attention avec qui discutait Elena. Mais cela importait peu car à présent il était encore plus proche de moi, à moins d'un mètre. Il me suffisait de tendre le doigt pour le toucher, l'effleurer. Rien qu'à cette pensée, un frisson me parcourut dans le dos. Je le regardais, encore et encore, sans même me lasser de ce que je voyais.
J'avais eu l'audace de penser que de ne pas le voir, ni lui parler pendant huit mois aurait été bénéfique pour moi et les sentiments que j'éprouvais envers lui, mais décidément non, sur ce point-là, j'avais tout faux. Je me rendais compte à présent que tout ce que j'avais pu penser à son égard depuis notre séparation était faux, faux, faux, je m'étais tromper sur toute la ligne, d'un bout à l'autre. Au fond, il m'avait manqué vraiment, terriblement et même plus qu'énormément.

Je voulais faire un pas, juste un pas, et le prendre dans mes bras, pour le serrer du plus fort que je pouvais, ne jamais le lâcher, l'embrasser, encore et encore, croiser son regard, et surtout CE regard, celui que j'aimais, que j'avais voulu voir chaque jour où j'avais été auprès de lui, et aussi tout les autres jours durant ces huit mois, son regard qui me disait tout, son regard qui parlait bien plus que ses phrases qu'il prononçaient. Mais je restais là, je ne bougeais pas, et je l'écoutais parler à Elena, et lui demander si elle avait des messages pour lui, et patati, et patata. Môsieur s'en allait donc, il rentrait chez lui, et je notais qu'il s'en allait seul, je souris à cette pensée, mais me rendis bien vite compte que j'avais l'air débile à sourire toute seule là. Et surtout, qu'es-ce qui me disait, que là au-dehors de l'hôpital une fille ne l'attendait pas, ou même dans un bar, ou même chez lui, à lui préparer un petit plat, ou même dans son lit, celui où j'avais dormi aussi. Je fermais les yeux pour chasser ses pensées négatives.
Lorsque je rouvrais les yeux, j'eux juste le temps de voir qu'il s'était déplacé, et pas n'importe où, il s'était déplacé sur moi. Enfin pour faire simple, il m'avait foncé dessus, j'en conclus qu'il devait être vraiment ailleurs, ou comme je l'avais supposé plutôt il ne m'avait pas vu. Je tombai donc par terre, l'entraînant avec moi dans la chute. Quel beau tableau on faisait là : l'ancienne patronne qui revenait après huit mois d'absences, et qui se fait bousculer dans le hall par l'autre patron, qui de plus est son ex. Je chassai bien vite cette pensée, car en tombant avec moi, il se retrouva sur moi.
Oui, oui, SUR moi et j'avais donc son visage très, très proche du mien, je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Des frissons me parcoururent encore le long de mon dos, et même de tout mon corps. On était là, tout les deux, et j'avais jamais été aussi proche de lui que durant ces huit derniers mois. Pourtant je le sentais à mille lieues de moi. Mon regard croisa le sien pendant à peine une demi-seconde et la seconde d'après, il était déjà debout, et m'aidait à me relever. Je levai la tête, et attrapai les mains qu'il me tendait. Lorsque mes doigts touchèrent les siens, je me concentrai sur mes jambes, afin de pouvoir me relever correctement, et ne pas ne me focaliser sur le fait que je le touchai. Je me relevai donc, et relevai aussi ma tête par la même occasion. Je recroisai son regard, et cette fois encore je dus faire tout les efforts du monde pour ne pas rougir. Mais je crois que mon coup était raté, et j'avais bel et bien rougi. Il lâcha mes mains, et me regarda de nouveau. Sa main dans ses cheveux m'indiqua très clairement que lui aussi était gêné. Je le connaissais assez bien pour savoir pertinemment que ce geste-ci était signe de gêne et de timidité. Je réprimai un sourire naissant sur mes lèvres, il ne fallait pas qu'il croit qu’encore une fois j'analysai ses faits et gestes, il me l'avait déjà trop reproché dans le passé. J'allais lui adresser la parole, lorsqu'il me coupa dans mon élan.
Il disait ne pas m'avoir vu. Là je ne pus m'empêchai de sourire, mais pas un sourire de joie, plutôt un sourire d'amusement. Lui, n'allait pas me faire croire qu'il ne m'avait pas vu, moi ! Sans fausse modestie, je me demandais comment il aurait pu faire pour venir parler à Elena, sans même s'apercevoir que celle-ci était déjà en pleine conversation avec quelqu'un et qu'il ne se soit même pas demandé avec qui elle pouvait discuter. Et puis bon une blonde, d'assez grande taille dans cet hôpital, je ne pense pas qu'il y en ai eu des milliers.
J'étais donc persuadée qu'il avait tout mis en scène ou presque. Peut-être il ne m'avait pas vu et m'avait bousculé, mais j'étais sûr à cent pour cent que lorsqu'il s'était approché pour venir parler à Elena, il m'avait vu aussi par la même occasion. En parlant d'Elena, je la cherchai du regard, et je la vis, qui s'éloigna. De nouveau je souris, Elena nous connaissait bien, elle savait donc que sa place n'était plus parmi nous. Je pense qu'elle se doutait aussi que si j'étais venu ici cette après-midi n'était pas simplement pour prendre de ses nouvelles, mais aussi pour voir ce que Steven était devenu. Et maintenant que j'étais là, tout devenait de plus en plus clair dans mon esprit sur la réelle raison de ma venue.
Mes yeux retournèrent vers le visage de Steven, lorsqu'il me réadressa la parole. Il me demande si tout se passe bien. Tout quoi ? Ma vie sans lui, le boulot, les amis... Je devais vraiment lui raconter tout ça ? Effectivement, cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu. J'avais tout d'un coup envie de lui dire ce que je pensais réellement, que ça faisait huit mois que je vivais dans l'attente qu'il revienne, huit mois que je rêvais de lui. J'avais même envie de lui dire que j'étais tellement désespéré que j'avais décidé d'en épouser un autre, juste pour voir sa réaction. Mais je ne fis rien, je restais là durant quelques secondes à réfléchir à la réponse adéquate à ce genre de question. Lorsqu'un ex que vous aimez encore, vous pose cette question, qu'es-ce que vous êtes censé lui répondre ? Je répondis simplement :


- Ça ne se passe pas trop mal, et pour toi ?, je fis une pause, Et oui, ça fait un bout de temps...

Je baissai les yeux, je ne sus pourquoi, mais j'avais maintenant envie, d'éviter son regard, d'éviter tout contact avec lui. Quelle était la réelle raison de ma venue ici cette après-midi ? Plus le temps passait, et plus j’avais ma réponse. J’avais deux réponses qui me venait à l’esprit : Soit, j’étais venu le chercher, car j’avais compris que je ne pouvais vivre sans lui. Soit, j’étais venu ici comme pour le narguer de ma nouvelle situation : j’étais presque marié, j’avais encore une fois presque refait ma vie.
Mais pourquoi aujourd’hui, pourquoi pas demain, ou dans six mois, ou même plus, lorsque j’aurais été réellement marié, avec des enfants, et que la relation que j’ai avec Scott serait concrète. J’avais réussit à vivre sans lui, sans le voir, ni croiser son regard pendant huit mois. Huit longs mois, et je vous jure, j’ai cru de nombreuse fois que j’allais mourir tellement je pensais que ma vie dépendait de lui.
En fait, c’est pour ça que j’étais revenu, parce que je ne peux vivre sans lui, j’ai besoin de lui auprès de moi à chaque instant.
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